Selon l’ambassadeur d’Arabie saoudite au Liban, Walid Boukhari, 700 millions de comprimés de Captagon et des centaines de tonnes de haschich provenant du Liban ont été saisis par Riyad depuis 2015.
L’ambassadeur d’Arabie saoudite, Walid Boukhari, a appelé mardi le Liban à respecter ses engagements qui consistent à ne pas permettre que le pays du Cèdre soit le point de départ d’une menace quelconque contre le royaume, politique ou sécuritaire.
Le diplomate s’était rendu dans la matinée auprès du ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui. Sa visite était motivée par les menaces d’un opposant saoudien contre l’ambassade à Beyrouth. La semaine dernière, les autorités libanaises, notamment le ministère de l’Intérieur, ont fait savoir qu'une enquête serait ouverte après la diffusion sur Internet d'un enregistrement audio dans lequel sont proférées des menaces d'attaques «terroristes» contre l'ambassade d'Arabie saoudite à Beyrouth. L’auteur des menaces a été identifié comme étant un opposant saoudien notoire, Ali ben Hachem ben Salmane Al-Hajji, qui fait l’objet de poursuites judiciaires dans son pays pour «actes terroristes».
Aussi, Walid Boukhari a-t-il appelé les services de sécurité compétents au Liban à «poursuivre la procédure judiciaire et sécuritaire nécessaire afin d’arrêter l’auteur des menaces et de le livrer aux autorités sécuritaires compétentes en Arabie saoudite du moment qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt». Il a annoncé avoir officiellement remis un mémorandum en ce sens au ministère de l’Intérieur.
Citant son hôte, le diplomate s’est adressé au gouvernement libanais pour lui demander «de mettre en œuvre ses engagements politiques et d’honorer ses obligations en interdisant et en suspendant toutes les activités politiques ou provocatrices hostiles à l’Arabie saoudite et à l’ensemble des pays du Golfe, d’autant qu’elles menacent leur stabilité».
Au cours de sa conférence conjointe avec M. Boukhari, Bassam Maoulaoui avait estimé que le Liban “se doit de concrétiser toutes les politiques qu’il s’était engagé à exécuter à l’égard des pays du Golfe, avec à leur tête l’Arabie saoudite”. Il a réaffirmé son engagement à interdire toute action pouvant leur porter préjudice».
Walid Boukhari a ensuite fait état d’efforts internationaux visant à assurer un filet de sécurité au Liban, tout en mettant en garde contre «la gravité des conséquences de politiques hostiles menées contre son pays et les État du Golfe». Dans ce contexte, il a indiqué que son pays a saisi depuis 2015 «plus de 700 millions de comprimés de produits stupéfiants et des centaines de kilos de haschisch en provenance du Liban ou ayant transité par ce pays.
Riyad, rappelle-t-on, avait annoncé en avril 2021 la suspension des importations de fruits et légumes en provenance du Liban, après avoir saisi des millions de comprimés de Captagon, une drogue de la famille des amphétamines, accusant Beyrouth d' «inaction». Le Captagon, qui provient principalement de Syrie, transite par le Liban via des cargaisons, notamment de fruits et légumes.
M. Boukhari a cependant relevé que son pays avait constaté des progrès dans la lutte contre le trafic de drogue au Liban.
L’ambassadeur d’Arabie saoudite, Walid Boukhari, a appelé mardi le Liban à respecter ses engagements qui consistent à ne pas permettre que le pays du Cèdre soit le point de départ d’une menace quelconque contre le royaume, politique ou sécuritaire.
Le diplomate s’était rendu dans la matinée auprès du ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui. Sa visite était motivée par les menaces d’un opposant saoudien contre l’ambassade à Beyrouth. La semaine dernière, les autorités libanaises, notamment le ministère de l’Intérieur, ont fait savoir qu'une enquête serait ouverte après la diffusion sur Internet d'un enregistrement audio dans lequel sont proférées des menaces d'attaques «terroristes» contre l'ambassade d'Arabie saoudite à Beyrouth. L’auteur des menaces a été identifié comme étant un opposant saoudien notoire, Ali ben Hachem ben Salmane Al-Hajji, qui fait l’objet de poursuites judiciaires dans son pays pour «actes terroristes».
Aussi, Walid Boukhari a-t-il appelé les services de sécurité compétents au Liban à «poursuivre la procédure judiciaire et sécuritaire nécessaire afin d’arrêter l’auteur des menaces et de le livrer aux autorités sécuritaires compétentes en Arabie saoudite du moment qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt». Il a annoncé avoir officiellement remis un mémorandum en ce sens au ministère de l’Intérieur.
Citant son hôte, le diplomate s’est adressé au gouvernement libanais pour lui demander «de mettre en œuvre ses engagements politiques et d’honorer ses obligations en interdisant et en suspendant toutes les activités politiques ou provocatrices hostiles à l’Arabie saoudite et à l’ensemble des pays du Golfe, d’autant qu’elles menacent leur stabilité».
Au cours de sa conférence conjointe avec M. Boukhari, Bassam Maoulaoui avait estimé que le Liban “se doit de concrétiser toutes les politiques qu’il s’était engagé à exécuter à l’égard des pays du Golfe, avec à leur tête l’Arabie saoudite”. Il a réaffirmé son engagement à interdire toute action pouvant leur porter préjudice».
Walid Boukhari a ensuite fait état d’efforts internationaux visant à assurer un filet de sécurité au Liban, tout en mettant en garde contre «la gravité des conséquences de politiques hostiles menées contre son pays et les État du Golfe». Dans ce contexte, il a indiqué que son pays a saisi depuis 2015 «plus de 700 millions de comprimés de produits stupéfiants et des centaines de kilos de haschisch en provenance du Liban ou ayant transité par ce pays.
Riyad, rappelle-t-on, avait annoncé en avril 2021 la suspension des importations de fruits et légumes en provenance du Liban, après avoir saisi des millions de comprimés de Captagon, une drogue de la famille des amphétamines, accusant Beyrouth d' «inaction». Le Captagon, qui provient principalement de Syrie, transite par le Liban via des cargaisons, notamment de fruits et légumes.
M. Boukhari a cependant relevé que son pays avait constaté des progrès dans la lutte contre le trafic de drogue au Liban.
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