©Nadal s’est qualifié pour les huitièmes de finale de l’US Open. Photo d’archives AFP
Totalement à côté de ses tennis durant presque deux sets, Rafael Nadal a fini par vaincre Fabio Fognini, non sans se faire mal au nez, pour avancer au 3e tour de l'US Open, théâtre jeudi du possible dernier match en double des soeurs Williams.
Il a fallu le ralenti d'une scène que personne ou presque n'a pu voir à vitesse réelle, pour comprendre de quoi soufrait l'Espagnol au milieu du quatrième set, mains sur les tempes, avant de s'allonger par terre. Déséquilibré après un revers, il n'a pu contrôler sa raquette, qui a rebondi au sol pour ensuite cogner l'arête de son nez avec la tranche.
"J'étais un peu sonné et ça fait un peu mal", a-t-il raconté. "Cela m'était déjà arrivé avec un club de golf, mais jamais avec une raquette de tennis !" Un peu de sang a coulé de cette entaille, mais après la pose d'un pansement, Nadal le guerrier a repris sa marche en avant et fini un travail qu'il avait pourtant bien mal commencé 2h38 plus tôt (2-6, 6-4, 6-2, 6-1).
Hors sujet comme rarement, il a commis la bagatelle de 27 fautes directes contre seulement 6 coups gagnants dans les deux premières manches. Tant et si bien que l'Italien (60e) a mené 6-2, 3-2 service à suivre.
"Pires débuts"
Mais les trous d'air ne durent jamais tout un match avec "Rafa", qui a su se révolter, poussé par la hargne, à défaut de pleinement retrouver son jeu, face à Fognini qui se serait bien vu à nouveau lui jouer un mauvais tour à Flushing Meadows, sept ans après l'avoir éliminé au 3e tour, en effaçant deux sets de retard -jusque-là, le Majorquin restait sur 151 succès en Grand Chelem après avoir remporté les deux premières manches. "C'est un des pires débuts de partie de ma carrière. Je suis toujours là et ça veut beaucoup dire pour moi", a commenté Nadal.
L'Espagnol de 36 ans poursuit donc sa route, même si celle-ci est pour l'instant un peu accidentée, après avoir déjà lâché un premier set au 1er tour. Il affrontera au tour suivant le Français Richard Gasquet (91e), contre lequel il n'a jamais perdu en 17 confrontations sur le circuit principal. Plus tôt, son compatriote Carlos Alcaraz (4e) est lui passé en force au troisième tour, en dominant l'Argentin Federico Coria (78e) 6-2, 6-1, 7-5.
Après s'être révélé à New York, où il avait atteint les quarts de finale, le phénomène de 19 ans fait désormais partie des principaux prétendants au titre. Il devra confirmer ce statut face à l'Américain Jenson Brooksby (43e). Le Britannique Cameron Norrie (9e), le Russe Andrey Rublev (11e) ou encore l'Italien Jannik Sinner (13e) ont également tenu leurs rangs, contrairement au Polonais Hubert Hurkacz (10e), éliminé.
Swiatek "contente"
Chez les femmes, la N.1 mondiale Iga Swiatek a confirmé sa montée en puissance, en écartant 6-3, 6-2 l'Américaine Sloane Stephens, ex-lauréate de l'épreuve. "Je suis contente de mon niveau de concentration", s'est félicitée la Polonaise de 21 ans, qui afrontera au 3e tour Lauren Davis (105e). Juste avant, la Bélarusse Victoria Azarenka (26e) avait écarté 6-2, 6-3 l'Ukrainienne Marta Kostyuk (65e). Une rencontre qui s'annonçait tendue dans le contexte de la guerre née de l'invasion russe en Ukraine, le Belarus ayant permis à Moscou d'utiliser son territoire pour lancer ses attaques. Le match s'est finalement déroulé sans incident. Mais au final, Kostyuk a refusé de serrer la main d'Azarenka, préférant un léger entrechoc de raquettes. Enfin, c'est vraisemblablement un des tous derniers chapitres de la prodigieuse carrière de Serena Williams qui s'est écrit en début de soirée sur le Arthur Ashe.
Huit ans après, ses retrouvailles new-yorkaises avec Venus ont fait long feu: elles ont été battues au 1er tour par la paire tchèque Lucie Hradecka/Linda Nsokova, 7-6 (7/5), 6-4. Sur quoi, les deux immenses championnes Américaines, qui remportèrent ensemble 14 titres du Grand Chelem entre 1999 et 2016, ont quitté l'arène sans dire un mot. Serena Williams, qui a annoncé sa retraite début août, sans préciser le moment ni le lieu où elle tirera sa révérence, reste en revanche encore en course dans le simple. Elle tentera vendredi, contre l'Australienne Ajla Tomljanovic, de se qualifier pour les 8e de finale.
Il a fallu le ralenti d'une scène que personne ou presque n'a pu voir à vitesse réelle, pour comprendre de quoi soufrait l'Espagnol au milieu du quatrième set, mains sur les tempes, avant de s'allonger par terre. Déséquilibré après un revers, il n'a pu contrôler sa raquette, qui a rebondi au sol pour ensuite cogner l'arête de son nez avec la tranche.
"J'étais un peu sonné et ça fait un peu mal", a-t-il raconté. "Cela m'était déjà arrivé avec un club de golf, mais jamais avec une raquette de tennis !" Un peu de sang a coulé de cette entaille, mais après la pose d'un pansement, Nadal le guerrier a repris sa marche en avant et fini un travail qu'il avait pourtant bien mal commencé 2h38 plus tôt (2-6, 6-4, 6-2, 6-1).
Hors sujet comme rarement, il a commis la bagatelle de 27 fautes directes contre seulement 6 coups gagnants dans les deux premières manches. Tant et si bien que l'Italien (60e) a mené 6-2, 3-2 service à suivre.
"Pires débuts"
Mais les trous d'air ne durent jamais tout un match avec "Rafa", qui a su se révolter, poussé par la hargne, à défaut de pleinement retrouver son jeu, face à Fognini qui se serait bien vu à nouveau lui jouer un mauvais tour à Flushing Meadows, sept ans après l'avoir éliminé au 3e tour, en effaçant deux sets de retard -jusque-là, le Majorquin restait sur 151 succès en Grand Chelem après avoir remporté les deux premières manches. "C'est un des pires débuts de partie de ma carrière. Je suis toujours là et ça veut beaucoup dire pour moi", a commenté Nadal.
L'Espagnol de 36 ans poursuit donc sa route, même si celle-ci est pour l'instant un peu accidentée, après avoir déjà lâché un premier set au 1er tour. Il affrontera au tour suivant le Français Richard Gasquet (91e), contre lequel il n'a jamais perdu en 17 confrontations sur le circuit principal. Plus tôt, son compatriote Carlos Alcaraz (4e) est lui passé en force au troisième tour, en dominant l'Argentin Federico Coria (78e) 6-2, 6-1, 7-5.
Après s'être révélé à New York, où il avait atteint les quarts de finale, le phénomène de 19 ans fait désormais partie des principaux prétendants au titre. Il devra confirmer ce statut face à l'Américain Jenson Brooksby (43e). Le Britannique Cameron Norrie (9e), le Russe Andrey Rublev (11e) ou encore l'Italien Jannik Sinner (13e) ont également tenu leurs rangs, contrairement au Polonais Hubert Hurkacz (10e), éliminé.
Swiatek "contente"
Chez les femmes, la N.1 mondiale Iga Swiatek a confirmé sa montée en puissance, en écartant 6-3, 6-2 l'Américaine Sloane Stephens, ex-lauréate de l'épreuve. "Je suis contente de mon niveau de concentration", s'est félicitée la Polonaise de 21 ans, qui afrontera au 3e tour Lauren Davis (105e). Juste avant, la Bélarusse Victoria Azarenka (26e) avait écarté 6-2, 6-3 l'Ukrainienne Marta Kostyuk (65e). Une rencontre qui s'annonçait tendue dans le contexte de la guerre née de l'invasion russe en Ukraine, le Belarus ayant permis à Moscou d'utiliser son territoire pour lancer ses attaques. Le match s'est finalement déroulé sans incident. Mais au final, Kostyuk a refusé de serrer la main d'Azarenka, préférant un léger entrechoc de raquettes. Enfin, c'est vraisemblablement un des tous derniers chapitres de la prodigieuse carrière de Serena Williams qui s'est écrit en début de soirée sur le Arthur Ashe.
Huit ans après, ses retrouvailles new-yorkaises avec Venus ont fait long feu: elles ont été battues au 1er tour par la paire tchèque Lucie Hradecka/Linda Nsokova, 7-6 (7/5), 6-4. Sur quoi, les deux immenses championnes Américaines, qui remportèrent ensemble 14 titres du Grand Chelem entre 1999 et 2016, ont quitté l'arène sans dire un mot. Serena Williams, qui a annoncé sa retraite début août, sans préciser le moment ni le lieu où elle tirera sa révérence, reste en revanche encore en course dans le simple. Elle tentera vendredi, contre l'Australienne Ajla Tomljanovic, de se qualifier pour les 8e de finale.
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