Art to Learn, Art to Live est une exposition pour la bonne cause qui a lieu à New York, à la LAU Manhattan, avec une vente aux enchères débutant le 7 septembre. Plusieurs artistes libanais exposeront leurs toiles, y compris Zeina Nader, qui écrit et décrit dans Ici Beyrouth peintures et expos et qui fait partie des artistes renommés de cet événement avec ses quatre toiles en acrylique, Lebanese Stories Under The Rooftops et Sailing from Jounieh to Beirut. Elle porte donc la parole des peintures et des exposants de Art to Learn, Art to Live:
Quel est le but de cette exposition à New York pour la bonne cause? Qui en profitera?
À la suite du succès de l’exposition, du concert et de la vente aux enchères qui ont eu lieu en décembre 2021 au Peoria Riverfront Museum, dans l’état de l’Illinois aux États-Unis, et dont les bénéfices ont été entièrement versés au centre médical et à la faculté de médecine de la LAU à Beyrouth, une nouvelle initiative a été enclenchée durant ce mois de septembre 2022, cette fois dans les quartiers généraux de la LAU à New York, toujours pour la bonne cause à travers l’art.
Cette démarche, entreprise par Dr Michel Moawad, président de la LAU, qui est reconnu pour sa grande humanité et son dévouement pour sa mission académique, a été mise en œuvre par un mécène, médecin de profession et pianiste international, Dr Tony Karam. Très proche de tous les artistes libanais, ce grand collectionneur d’art a su élaborer une sélection unique de plus 100 œuvres à présenter lors de cet événement. Il en a lui-même transporté grand nombre de Beyrouth à New York.
Un dîner de gala, une exposition dans le bâtiment de l’université à Manhattan et une vente aux enchères en collaboration avec Artscoops, auront lieu du 6 au 12 septembre. Le but de l’évènement est de lever des fonds pour soigner les patients atteints de cancer et aider les étudiants à poursuivre leurs études au centre médical et à l’université libano-américaine de Beyrouth.
Que comporte l’exposition et combien d’artistes en font partie?
C’est une exposition très riche. Une quarantaine d’artistes libanais, établis ou débutants, ont offert une centaine d’œuvres pour la bonne cause. Il s’agit de peintres, de sculpteurs, de photographes et de designers de meubles.
En effet, une belle collection de travaux de styles différents et de techniques variées est mise en vente pour le bonheur des collectionneurs et pour répandre l’art, avec beaucoup de raffinement et de goût.
Pouvez-vous nous décrire les toiles que vous exposez vous-même?
Les toiles que j’ai proposées sont toutes inspirées de notre pays. J’ai voulu faire voyager notre mer et nos montagnes, ainsi que nos fameuses maisons aux toits rouges jusqu’à New York. J’ai peint deux paysages marins, où le bleu est prédominant, avec des voiliers qui traversent notre littoral de Jounieh à Beyrouth.
J’ai également offert deux autres tableaux où j’ai peint les toits rouges en transparence et en abstraction pour que l’on puisse imaginer les histoires libanaises qui se vivent dans nos maisons traditionnelles. Mes peintures sont peintes sur des toiles de jute. J’ai travaillé mes thèmes avec la technique du couteau, pour laisser l’observateur imaginer et rêver, à travers mon style abstrait.
Où puisez-vous votre inspiration et pourquoi avoir choisi ces toiles en particulier pour New York?
Mon inspiration vient généralement de mon vécu, de mes pensées et émotions, de mes rêves et surtout de la souffrance de mon pays. Pour cette exposition, comme il s’agit de soutenir les secteurs de la santé et de l’éducation mis en jeu durant cette dure période de crise, j'ai trouvé approprié de m'inspirer de la beauté de nos paysages, ainsi que de nos traditions. Je n’ai pas voulu m’attarder sur la souffrance ambiante et préféré puiser dans le beau. Je l’ai fait évidemment à ma façon, avec mon style abstrait et particulier, où les couleurs vives renvoient des vibrations lumineuses et joyeuses, parce que je crois que l’art est espoir et mission. J’ai voulu en effet envoyer un message haut en couleurs et aspirant à des jours meilleurs, de Beyrouth à New York.
Art to Learn, Art to Live. Que nous apprend l’art dans un monde où la poudre aux yeux prend le dessus?
L’art est une fois de plus, et avec cet événement particulièrement, un message d’espoir, d’amour et de positivité, malgré toutes les ondes négatives dans lesquelles le pays stagne. Les artistes libanais ont encore une fois dépassé les frontières et prouvé que, à l'aide de leurs pinceaux, poinçons, appareils photographiques ou crayons, ils peuvent refaire sourire. Les artistes peuvent répandre l’espoir aux malades et aux étudiants, ils peuvent œuvrer à sauver un pays, envers et contre tout et tous, avec leurs humbles moyens et leur grande créativité.
Pour participer à la vente aux enchères à travers Artscoops, visiter ce lien: https://artscoops.com/auctions/art-to-learn-art-to-live
Quel est le but de cette exposition à New York pour la bonne cause? Qui en profitera?
À la suite du succès de l’exposition, du concert et de la vente aux enchères qui ont eu lieu en décembre 2021 au Peoria Riverfront Museum, dans l’état de l’Illinois aux États-Unis, et dont les bénéfices ont été entièrement versés au centre médical et à la faculté de médecine de la LAU à Beyrouth, une nouvelle initiative a été enclenchée durant ce mois de septembre 2022, cette fois dans les quartiers généraux de la LAU à New York, toujours pour la bonne cause à travers l’art.
Cette démarche, entreprise par Dr Michel Moawad, président de la LAU, qui est reconnu pour sa grande humanité et son dévouement pour sa mission académique, a été mise en œuvre par un mécène, médecin de profession et pianiste international, Dr Tony Karam. Très proche de tous les artistes libanais, ce grand collectionneur d’art a su élaborer une sélection unique de plus 100 œuvres à présenter lors de cet événement. Il en a lui-même transporté grand nombre de Beyrouth à New York.
Un dîner de gala, une exposition dans le bâtiment de l’université à Manhattan et une vente aux enchères en collaboration avec Artscoops, auront lieu du 6 au 12 septembre. Le but de l’évènement est de lever des fonds pour soigner les patients atteints de cancer et aider les étudiants à poursuivre leurs études au centre médical et à l’université libano-américaine de Beyrouth.
Que comporte l’exposition et combien d’artistes en font partie?
C’est une exposition très riche. Une quarantaine d’artistes libanais, établis ou débutants, ont offert une centaine d’œuvres pour la bonne cause. Il s’agit de peintres, de sculpteurs, de photographes et de designers de meubles.
En effet, une belle collection de travaux de styles différents et de techniques variées est mise en vente pour le bonheur des collectionneurs et pour répandre l’art, avec beaucoup de raffinement et de goût.
Pouvez-vous nous décrire les toiles que vous exposez vous-même?
Les toiles que j’ai proposées sont toutes inspirées de notre pays. J’ai voulu faire voyager notre mer et nos montagnes, ainsi que nos fameuses maisons aux toits rouges jusqu’à New York. J’ai peint deux paysages marins, où le bleu est prédominant, avec des voiliers qui traversent notre littoral de Jounieh à Beyrouth.
J’ai également offert deux autres tableaux où j’ai peint les toits rouges en transparence et en abstraction pour que l’on puisse imaginer les histoires libanaises qui se vivent dans nos maisons traditionnelles. Mes peintures sont peintes sur des toiles de jute. J’ai travaillé mes thèmes avec la technique du couteau, pour laisser l’observateur imaginer et rêver, à travers mon style abstrait.
Où puisez-vous votre inspiration et pourquoi avoir choisi ces toiles en particulier pour New York?
Mon inspiration vient généralement de mon vécu, de mes pensées et émotions, de mes rêves et surtout de la souffrance de mon pays. Pour cette exposition, comme il s’agit de soutenir les secteurs de la santé et de l’éducation mis en jeu durant cette dure période de crise, j'ai trouvé approprié de m'inspirer de la beauté de nos paysages, ainsi que de nos traditions. Je n’ai pas voulu m’attarder sur la souffrance ambiante et préféré puiser dans le beau. Je l’ai fait évidemment à ma façon, avec mon style abstrait et particulier, où les couleurs vives renvoient des vibrations lumineuses et joyeuses, parce que je crois que l’art est espoir et mission. J’ai voulu en effet envoyer un message haut en couleurs et aspirant à des jours meilleurs, de Beyrouth à New York.
Art to Learn, Art to Live. Que nous apprend l’art dans un monde où la poudre aux yeux prend le dessus?
L’art est une fois de plus, et avec cet événement particulièrement, un message d’espoir, d’amour et de positivité, malgré toutes les ondes négatives dans lesquelles le pays stagne. Les artistes libanais ont encore une fois dépassé les frontières et prouvé que, à l'aide de leurs pinceaux, poinçons, appareils photographiques ou crayons, ils peuvent refaire sourire. Les artistes peuvent répandre l’espoir aux malades et aux étudiants, ils peuvent œuvrer à sauver un pays, envers et contre tout et tous, avec leurs humbles moyens et leur grande créativité.
Pour participer à la vente aux enchères à travers Artscoops, visiter ce lien: https://artscoops.com/auctions/art-to-learn-art-to-live
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