L’Université pour tous, rattachée à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, entame son premier semestre de formation de 2022 «dans l’endurance et la foi», comme l’affirme son directeur, Gérard Bejjani, auteur, professeur enseignant, conférencier, critique et chercheur. Aussi généreux dans son écriture que dans son enseignement, il prend sa plume pour inviter les assoiffés de culture et d’art à s’inscrire à l’UPT. Dans une ville aussi inspirante que chaotique, la résistance des cerveaux et des cœurs demeure essentielle. Pour Gérard Bejjani, poète dans l’âme et sur les feuilles blanches de la vie, la route est verte. Comme une mission, comme un écho passionnel répondant au chant sacré de la culture, il écrit… Voici son chant d’espérance, mot pour mot.
«Verte est notre route
Je le crains tant
Le premier de septembre
Qui déchire toujours
La plage tranquille
Des nuits luisantes
Pourtant il est là, le premier de septembre, d’année en année, et cette fois-ci, il revient, plus dur et plus éprouvant qu’aucune autre. Car il faut rentrer. Il faut reprendre. Comment? Avec quoi? Avec qui? Par quels moyens? Jusqu’à quand? Jusqu’à la fin? La fin sans fin? Peu importe. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme, écrit Albert Camus.
Alors je lutte avec vous et nous rentrons ensemble et nous sommes ensemble, chers collègues et intervenants, chers auditeurs, chère famille de l’Université pour tous. Pour le meilleur et pour le pire. Comme dans un mariage. Un sacrement. Amoureux. Solidaires. Pour le Liban. Pour la mer bleue, si bleue. Pour la montagne inspirée, debout, encore debout. Pour nous, et c’est assez.
Voici que l’Université pour tous rouvre ses portes et pour qui les connaît, elles sont toujours grandes ouvertes. Sur le monde. L’esprit. La soif d’apprendre et de continuer sur le chemin de la vie. Il y a quelque chose de presque miraculeux à demeurer encore là malgré tout, dans la misère qui nous entoure. Quand on dit misère, on pense moins à l’indigence, à la crise financière qu’à la pauvreté spirituelle de ceux qui nous gouvernent. De tous ceux qui, je ne sais par quelle ironie, je ne sais par quelle puissance du mal, sont au pouvoir sans pouvoir. Sans agir. Sans secourir. Des incompétents, des abuseurs. Et nous face à eux. Tous les matins, au réveil, nous secouons notre sueur de la veille et la bataille commence. Par l’éducation, la civilité, la dignité, par tout ce qui grandit l’homme au lieu de l’abrutir. Même si le savoir tient peu de place ici, même si l’on n’écoute plus la poésie. J’ai la foi qu’elle sauvera le monde, s’il doit l’être, comme elle l’a toujours fait.
Les cours reprennent. Une quarantaine de matières pour le premier semestre, en présentiel ou en ligne, du Liban ou de l’étranger: la philosophie, la littérature, la psychologie, l’histoire, l’histoire des idées, l’histoire de l’art, le cinéma, le roman-film, la musique, la culture, la civilisation phénicienne, la mythologie, la mystique, la vie spirituelle, la politique, le droit, la médiation, la santé, le bien-être, la jeunesse du cerveau, les langues, l’écriture, le design, la photographie, le chant.
Les ateliers reprennent. Une dizaine de disciplines artistiques: l’aquarelle, le dessin, la peinture, la sculpture, le vitrail, la mosaïque, la céramique, la création.
La formation inclusive reprend pour les jeunes à besoins spécifiques: les modules théoriques, l’horticulture, la restauration, l’hôtellerie, les arts et médias, les stages, la transition vers le monde professionnel grâce à des orthopédagogues, des coach qualifiés, des associations et des entreprises engagées.
L’Université pour tous à Beyrouth et à Jbeil accomplit du mieux qu’elle peut la mission de l’Université Saint-Joseph qui œuvre à «promouvoir une collaboration interdisciplinaire au service de l’homme et de son unité», à réaffirmer l’attachement à la diversité et à la tolérance en nous invitant à assumer une responsabilité dans la cité. Même s’il n’en reste qu’une, ce sera celle-là.
Le défi de l’Université pour tous se situe à la fois dans l’excellence académique des enseignements et dans la qualité des relations sociales et conviviales qui se tissent au gré des cours, des activités, des sorties et des voyages. Car on arrive à l’UPT, comme l’appellent les habitués, non seulement pour se cultiver, mais pour cultiver en soi sa nature d’homme véritable, le beau, le juste, pour se transformer, s’épanouir.
L’homme est un apprenti, qu’il poursuive donc sa lourde tâche et après, comme le poète, qu’il s’en aille sans pleurer. Nous la poursuivrons la route. De l’apprentissage. Du développement personnel. De la santé mentale. On le sait, ce n’est pas le résultat qui compte, c’est le chemin. Le chemin vert. Ou vers… Vous en trouverez les jalons dans le tableau récapitulatif et les programmes de notre brochure en ligne. Chaque flyer correspond à un cours. La couleur verte dit notre espérance et notre pulsion de vie, plus forte que l’amour.»
Les inscriptions sont ouvertes à partir du 1er septembre – les cours débutant début octobre – dans les bureaux de l’UPT Beyrouth et Jbeil ou en ligne. Les bureaux de l’Université pour tous sont ouverts selon les horaires suivants:
Lundi, mardi et mercredi : 8 h 30 – 19 h 30
Jeudi et vendredi : 8 h 30 – 13 h 30
Pour plus d’informations, appeler le 01- 421800 | 801| 802 | 803 ou consulter la page Facebook et le site de l’UPT sur le lien suivant: https://www.usj.edu.lb/upt/
«Verte est notre route
Je le crains tant
Le premier de septembre
Qui déchire toujours
La plage tranquille
Des nuits luisantes
Pourtant il est là, le premier de septembre, d’année en année, et cette fois-ci, il revient, plus dur et plus éprouvant qu’aucune autre. Car il faut rentrer. Il faut reprendre. Comment? Avec quoi? Avec qui? Par quels moyens? Jusqu’à quand? Jusqu’à la fin? La fin sans fin? Peu importe. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme, écrit Albert Camus.
Alors je lutte avec vous et nous rentrons ensemble et nous sommes ensemble, chers collègues et intervenants, chers auditeurs, chère famille de l’Université pour tous. Pour le meilleur et pour le pire. Comme dans un mariage. Un sacrement. Amoureux. Solidaires. Pour le Liban. Pour la mer bleue, si bleue. Pour la montagne inspirée, debout, encore debout. Pour nous, et c’est assez.
Voici que l’Université pour tous rouvre ses portes et pour qui les connaît, elles sont toujours grandes ouvertes. Sur le monde. L’esprit. La soif d’apprendre et de continuer sur le chemin de la vie. Il y a quelque chose de presque miraculeux à demeurer encore là malgré tout, dans la misère qui nous entoure. Quand on dit misère, on pense moins à l’indigence, à la crise financière qu’à la pauvreté spirituelle de ceux qui nous gouvernent. De tous ceux qui, je ne sais par quelle ironie, je ne sais par quelle puissance du mal, sont au pouvoir sans pouvoir. Sans agir. Sans secourir. Des incompétents, des abuseurs. Et nous face à eux. Tous les matins, au réveil, nous secouons notre sueur de la veille et la bataille commence. Par l’éducation, la civilité, la dignité, par tout ce qui grandit l’homme au lieu de l’abrutir. Même si le savoir tient peu de place ici, même si l’on n’écoute plus la poésie. J’ai la foi qu’elle sauvera le monde, s’il doit l’être, comme elle l’a toujours fait.
Les cours reprennent. Une quarantaine de matières pour le premier semestre, en présentiel ou en ligne, du Liban ou de l’étranger: la philosophie, la littérature, la psychologie, l’histoire, l’histoire des idées, l’histoire de l’art, le cinéma, le roman-film, la musique, la culture, la civilisation phénicienne, la mythologie, la mystique, la vie spirituelle, la politique, le droit, la médiation, la santé, le bien-être, la jeunesse du cerveau, les langues, l’écriture, le design, la photographie, le chant.
Les ateliers reprennent. Une dizaine de disciplines artistiques: l’aquarelle, le dessin, la peinture, la sculpture, le vitrail, la mosaïque, la céramique, la création.
La formation inclusive reprend pour les jeunes à besoins spécifiques: les modules théoriques, l’horticulture, la restauration, l’hôtellerie, les arts et médias, les stages, la transition vers le monde professionnel grâce à des orthopédagogues, des coach qualifiés, des associations et des entreprises engagées.
L’Université pour tous à Beyrouth et à Jbeil accomplit du mieux qu’elle peut la mission de l’Université Saint-Joseph qui œuvre à «promouvoir une collaboration interdisciplinaire au service de l’homme et de son unité», à réaffirmer l’attachement à la diversité et à la tolérance en nous invitant à assumer une responsabilité dans la cité. Même s’il n’en reste qu’une, ce sera celle-là.
Le défi de l’Université pour tous se situe à la fois dans l’excellence académique des enseignements et dans la qualité des relations sociales et conviviales qui se tissent au gré des cours, des activités, des sorties et des voyages. Car on arrive à l’UPT, comme l’appellent les habitués, non seulement pour se cultiver, mais pour cultiver en soi sa nature d’homme véritable, le beau, le juste, pour se transformer, s’épanouir.
L’homme est un apprenti, qu’il poursuive donc sa lourde tâche et après, comme le poète, qu’il s’en aille sans pleurer. Nous la poursuivrons la route. De l’apprentissage. Du développement personnel. De la santé mentale. On le sait, ce n’est pas le résultat qui compte, c’est le chemin. Le chemin vert. Ou vers… Vous en trouverez les jalons dans le tableau récapitulatif et les programmes de notre brochure en ligne. Chaque flyer correspond à un cours. La couleur verte dit notre espérance et notre pulsion de vie, plus forte que l’amour.»
Les inscriptions sont ouvertes à partir du 1er septembre – les cours débutant début octobre – dans les bureaux de l’UPT Beyrouth et Jbeil ou en ligne. Les bureaux de l’Université pour tous sont ouverts selon les horaires suivants:
Lundi, mardi et mercredi : 8 h 30 – 19 h 30
Jeudi et vendredi : 8 h 30 – 13 h 30
Pour plus d’informations, appeler le 01- 421800 | 801| 802 | 803 ou consulter la page Facebook et le site de l’UPT sur le lien suivant: https://www.usj.edu.lb/upt/
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