21 ans après les attentats du 11 septembre 2001, qui avaient ébranlé les États-Unis et le monde, les Américains ont honoré dimanche la mémoire des nombreuses victimes. Le président américain Joe Biden s'est recueilli au Pentagone, tandis qu'une foule s'est réunie près du musée-mémorial de Manhattan à New York.
Les Etats-Unis ont honoré dimanche la mémoire des près de 3.000 personnes tuées lors des pires attentats jamais connus, le 11 septembre 2001, qui ont changé "le cours de l'Histoire de l'Amérique", selon le président Joe Biden.
A New York, la foule réunie près de l'impressionnant musée-mémorial de Manhattan s'est tue à plusieurs reprises pour des minutes de silence, marquant les moments exacts où les quatre avions piratés par des commandos islamistes s'étaient écrasés, et où les deux tours du World Trade Center s'était effondrées dans un déluge d'acier et de poussière.
Dans le public à New York, la vice-présidente Kamala Harris a écouté la très longue liste des noms des victimes. Joe Biden participait lui à une autre cérémonie, au Pentagone.
Des familles des victimes déposent des fleurs au mémorial de Manhattan (AFP)
"Le chagrin s'efface un peu avec le temps, mais l'absence permanente de mon père reste toute aussi présente", a confié le fils de Jon Leslie Albert, une des victimes des attentats, après avoir lu le nom de son père.
Un autre proche de victime, appelant les personnalités politiques présentes à apaiser les profondes divisions de l'Amérique, a affirmé qu'"on ne devrait pas avoir besoin d'une autre tragédie pour unir notre nation".
Le 11 septembre 2001, 2.977 personnes avaient péri dans les attentats les plus meurtriers de l'Histoire, commis par l'organisation jihadiste Al-Qaïda.
Deux avions avaient percuté les deux tours du World Trade Center, à New York, un troisième avait éventré le Pentagone et un quatrième, qui semblait viser le Capitole ou la Maison Blanche, s'était écrasé dans une zone boisée de Shanksville, en Pennsylvanie, après une contre-attaque des passagers.
Aucune personne à bord des quatre avions ne survécut.
A Washington, le président Joe Biden s'est recueilli au Pentagone.
L'air solennel, une main posée sur le cœur, il a participé à une cérémonie de dépôt d'une couronne de fleurs près de ce bâtiment où un des avions détournés s'était écrasé, tuant 184 personnes.
"Je sais que pour ceux qui ont perdu quelqu'un, 21 ans est à la fois une éternité et si peu de temps", a déclaré le démocrate à la tribune, sous une pluie fine.
Joe Biden a partagé un message envoyé le 11 septembre 2001 par la reine Elizabeth II, décédée jeudi, au peuple américain.
"Je sais que pour ceux qui ont perdu quelqu'un, 21 ans est à la fois une éternité et si peu de temps", a déclaré le président américain Joe biden (AFP)
"Le chagrin est le prix à payer pour l'amour", avait écrit la souveraine.
"Le cours de l'Histoire de l'Amérique a changé ce jour-là", a repris le président.
Mais ce qui n'a pas changé, c'était "le caractère de cette nation", "les sacrifices, l'amour, la générosité" dont les Etats-Unis sont capables, a-t-il martelé.
"En ce jour il ne s'agit pas du passé, mais de l'avenir", a poursuivi Joe Biden, appelant les Américains à défendre la démocratie, garante de la liberté que les terroristes avaient voulu "ensevelir sous le feu, la fumée et les cendres".
Jill Biden, Première dame des Etats-Unis, a elle participé à une cérémonie à Shanksville, en Pennsylvanie.
Des responsables internationaux ont eux aussi rendu hommage aux victimes de cet attentat qui avait marqué le monde entier.
"Au moment où nous nous souvenons du 11 septembre et des vies innocentes perdues, nous nous souvenons aussi de la solidarité qui nous avait soudés pendant ces heures sombres", a tweeté le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Au-delà du terrible bilan des milliers de décès et de blessés, des milliers d'autres étaient mortes dans les années suivantes à cause de maladies causées par les fumées toxiques de l'effondrement des tours jumelles.
Avec AFP
Les Etats-Unis ont honoré dimanche la mémoire des près de 3.000 personnes tuées lors des pires attentats jamais connus, le 11 septembre 2001, qui ont changé "le cours de l'Histoire de l'Amérique", selon le président Joe Biden.
A New York, la foule réunie près de l'impressionnant musée-mémorial de Manhattan s'est tue à plusieurs reprises pour des minutes de silence, marquant les moments exacts où les quatre avions piratés par des commandos islamistes s'étaient écrasés, et où les deux tours du World Trade Center s'était effondrées dans un déluge d'acier et de poussière.
Dans le public à New York, la vice-présidente Kamala Harris a écouté la très longue liste des noms des victimes. Joe Biden participait lui à une autre cérémonie, au Pentagone.
Des familles des victimes déposent des fleurs au mémorial de Manhattan (AFP)
"Le chagrin s'efface un peu avec le temps, mais l'absence permanente de mon père reste toute aussi présente", a confié le fils de Jon Leslie Albert, une des victimes des attentats, après avoir lu le nom de son père.
Un autre proche de victime, appelant les personnalités politiques présentes à apaiser les profondes divisions de l'Amérique, a affirmé qu'"on ne devrait pas avoir besoin d'une autre tragédie pour unir notre nation".
Le 11 septembre 2001, 2.977 personnes avaient péri dans les attentats les plus meurtriers de l'Histoire, commis par l'organisation jihadiste Al-Qaïda.
Deux avions avaient percuté les deux tours du World Trade Center, à New York, un troisième avait éventré le Pentagone et un quatrième, qui semblait viser le Capitole ou la Maison Blanche, s'était écrasé dans une zone boisée de Shanksville, en Pennsylvanie, après une contre-attaque des passagers.
Aucune personne à bord des quatre avions ne survécut.
"Le chagrin est le prix à payer pour l'amour"
A Washington, le président Joe Biden s'est recueilli au Pentagone.
L'air solennel, une main posée sur le cœur, il a participé à une cérémonie de dépôt d'une couronne de fleurs près de ce bâtiment où un des avions détournés s'était écrasé, tuant 184 personnes.
"Je sais que pour ceux qui ont perdu quelqu'un, 21 ans est à la fois une éternité et si peu de temps", a déclaré le démocrate à la tribune, sous une pluie fine.
Joe Biden a partagé un message envoyé le 11 septembre 2001 par la reine Elizabeth II, décédée jeudi, au peuple américain.
"Je sais que pour ceux qui ont perdu quelqu'un, 21 ans est à la fois une éternité et si peu de temps", a déclaré le président américain Joe biden (AFP)
"Le chagrin est le prix à payer pour l'amour", avait écrit la souveraine.
"Le cours de l'Histoire de l'Amérique a changé ce jour-là", a repris le président.
Mais ce qui n'a pas changé, c'était "le caractère de cette nation", "les sacrifices, l'amour, la générosité" dont les Etats-Unis sont capables, a-t-il martelé.
"En ce jour il ne s'agit pas du passé, mais de l'avenir", a poursuivi Joe Biden, appelant les Américains à défendre la démocratie, garante de la liberté que les terroristes avaient voulu "ensevelir sous le feu, la fumée et les cendres".
Jill Biden, Première dame des Etats-Unis, a elle participé à une cérémonie à Shanksville, en Pennsylvanie.
Des responsables internationaux ont eux aussi rendu hommage aux victimes de cet attentat qui avait marqué le monde entier.
"Au moment où nous nous souvenons du 11 septembre et des vies innocentes perdues, nous nous souvenons aussi de la solidarité qui nous avait soudés pendant ces heures sombres", a tweeté le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Au-delà du terrible bilan des milliers de décès et de blessés, des milliers d'autres étaient mortes dans les années suivantes à cause de maladies causées par les fumées toxiques de l'effondrement des tours jumelles.
Avec AFP
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