Tantôt par républicanisme, parfois par manque d'engouement pour la monarchie après le décès d'Elizabeth II, plusieurs royaumes du Commonwealth sont tentés par l'abandon de l'organisation. Ils désirent parachever leur longue traversée vers l'indépendance complète du Royaume-Uni.
Des milliers de personnes se sont rassemblé à Windsor pour déposer des fleurs, des messages et des ballons en hommage à la défunte reine Elizabeth II.
Charles III, chef d'Etat de 14 pays en plus du Royaume-Uni, a reçu dimanche au palais de Buckingham à Londres des représentants des royaumes du Commonwealth, au moment où des velléités républicaines agitent certaines ex-colonies britanniques.
Le Commonwealth est composé de 56 Etats, pour l'essentiel d'anciennes colonies britanniques, dont 15 royaumes (comprenant le Royaume-Uni, l'Australie, les Bahamas, le Canada, la Nouvelle-Zélande ou encore la Jamaïque) dont le monarque est également le chef d'Etat.
Charles III, chef du Commonwealth, recevant la secrétaire générale de l'organisation Patricia Scotland.
Durant son troisième jour en tant que roi, Charles III, chef du Commonwealth, a reçu la secrétaire générale de l'organisation Patricia Scotland, avant de recevoir les hauts-commissaires du Royaume-Uni, sorte d'ambassadeurs, venus des différents royaumes.
L'ensemble des pays du Commonwealth ont proclamé Charles comme leur nouveau roi après le décès de la reine Elizabeth II, mais au-delà de l'émotion certaine soulevée par la mort de la monarque parmi les 2,5 milliards d'habitants de ces 56 Etats, certains s'interrogent sur la capacité de Charles à inspirer la même loyauté et fidélité que sa mère.
Comme l'île caribéenne de la Barbade, devenue l'an dernier une République 55 ans après avoir pris son indépendance du Royaume-Uni, d'autres envisagent de suivre le même chemin.
Une proportion non négligeable d'Australiens souhaitent ainsi que leur pays devienne une République, y compris le Premier ministre Anthony Albanese, même s'il a affirmé sur la chaîne Sky News qu'il n'envisageait pas de référendum en ce sens durant son premier mandat.
Le cortège transportant le cercueil de la reine Elizabeth II arrive au palais d'Holyroodhouse, à Édimbourg, après un voyage de 290 kilomètres depuis le château de Balmoral. Le cercueil restera à Édimbourg jusqu'à mardi 13 septembre, date à laquelle il sera transporté par avion à Londres en vue des funérailles de la reine.
Au Canada, les républicains restent minoritaires, mais un sondage publié en avril dernier montrait que 67% de la population n'était pas favorable à ce que Charles succède à sa mère.
Et peu après que Charles ait été confirmé roi d'Antigua-et-Barbuda, le Premier ministre de cet Etat des Antilles, Gaston Brown, a affiché son intention d'organiser un référendum "dans les trois prochaines années". "Ce n'est pas un acte hostile" envers la monarchie, "mais la dernière étape pour achever notre chemin vers l'indépendance", a-t-il assuré à la chaîne de télévision britannique ITV.
Lors du voyage officiel du prince William et de son épouse Kate à la Jamaïque au printemps, durant lequel le couple a dû faire face aux critiques sur le passé esclavagiste du Royaume-Uni, le Premier ministre Andrew Holness a estimé "inévitable" la transition de son pays vers un régime républicain.
Les Une des journaux britanniques du dimanche 11 septembre se focalisent sur le "bain de foule de Windsor" du Prince William et de son épouse Kate avec le Prince Harry et son épouse Meghan. Le Sunday Mirror écrit "Reunited for granny" et le Sun on Sunday "All 4 One". Les frères et sœurs royaux et leurs épouses ont été connus sous le nom de "Fab Four" par les tabloïds britanniques, avant le départ controversé de Harry et Meghan vers les États-Unis.
Bien avant de devenir roi, Charles a sillonné le Commonwealth, le site officiel de la famille royale indiquant qu'il a visité 45 des 56 Etats membres.
Il affichait souvent son attachement à l'organisation, affirmant en 2013 qu'elle est "dans (son) sang" et estimant dans un discours en 2010 qu'elle "encourage et célèbre la diversité culturelle".
En juin dernier, lors de la réunion des dirigeants du Commonwealth, celui que l'ancien Premier ministre britannique David Cameron a qualifié de "superbe diplomate", a toutefois estimé que les Etats membres étaient libres d'abandonner le giron de la monarchie, exprimant également sa "tristesse" pour le passé esclavagiste de la Grande-Bretagne.
A cette même réunion, le Gabon et le Togo, deux pays francophones d'Afrique de l'Ouest, ont rejoint le Commonwealth, cherchant notamment à renforcer leurs liens avec un marché de 2,5 milliards d'habitants.
Avec AFP
Des milliers de personnes se sont rassemblé à Windsor pour déposer des fleurs, des messages et des ballons en hommage à la défunte reine Elizabeth II.
Charles III, chef d'Etat de 14 pays en plus du Royaume-Uni, a reçu dimanche au palais de Buckingham à Londres des représentants des royaumes du Commonwealth, au moment où des velléités républicaines agitent certaines ex-colonies britanniques.
Le Commonwealth est composé de 56 Etats, pour l'essentiel d'anciennes colonies britanniques, dont 15 royaumes (comprenant le Royaume-Uni, l'Australie, les Bahamas, le Canada, la Nouvelle-Zélande ou encore la Jamaïque) dont le monarque est également le chef d'Etat.
Charles III, chef du Commonwealth, recevant la secrétaire générale de l'organisation Patricia Scotland.
Durant son troisième jour en tant que roi, Charles III, chef du Commonwealth, a reçu la secrétaire générale de l'organisation Patricia Scotland, avant de recevoir les hauts-commissaires du Royaume-Uni, sorte d'ambassadeurs, venus des différents royaumes.
L'ensemble des pays du Commonwealth ont proclamé Charles comme leur nouveau roi après le décès de la reine Elizabeth II, mais au-delà de l'émotion certaine soulevée par la mort de la monarque parmi les 2,5 milliards d'habitants de ces 56 Etats, certains s'interrogent sur la capacité de Charles à inspirer la même loyauté et fidélité que sa mère.
Comme l'île caribéenne de la Barbade, devenue l'an dernier une République 55 ans après avoir pris son indépendance du Royaume-Uni, d'autres envisagent de suivre le même chemin.
La perfide Australie?
Une proportion non négligeable d'Australiens souhaitent ainsi que leur pays devienne une République, y compris le Premier ministre Anthony Albanese, même s'il a affirmé sur la chaîne Sky News qu'il n'envisageait pas de référendum en ce sens durant son premier mandat.
Le cortège transportant le cercueil de la reine Elizabeth II arrive au palais d'Holyroodhouse, à Édimbourg, après un voyage de 290 kilomètres depuis le château de Balmoral. Le cercueil restera à Édimbourg jusqu'à mardi 13 septembre, date à laquelle il sera transporté par avion à Londres en vue des funérailles de la reine.
Au Canada, les républicains restent minoritaires, mais un sondage publié en avril dernier montrait que 67% de la population n'était pas favorable à ce que Charles succède à sa mère.
Et peu après que Charles ait été confirmé roi d'Antigua-et-Barbuda, le Premier ministre de cet Etat des Antilles, Gaston Brown, a affiché son intention d'organiser un référendum "dans les trois prochaines années". "Ce n'est pas un acte hostile" envers la monarchie, "mais la dernière étape pour achever notre chemin vers l'indépendance", a-t-il assuré à la chaîne de télévision britannique ITV.
Lors du voyage officiel du prince William et de son épouse Kate à la Jamaïque au printemps, durant lequel le couple a dû faire face aux critiques sur le passé esclavagiste du Royaume-Uni, le Premier ministre Andrew Holness a estimé "inévitable" la transition de son pays vers un régime républicain.
Les Une des journaux britanniques du dimanche 11 septembre se focalisent sur le "bain de foule de Windsor" du Prince William et de son épouse Kate avec le Prince Harry et son épouse Meghan. Le Sunday Mirror écrit "Reunited for granny" et le Sun on Sunday "All 4 One". Les frères et sœurs royaux et leurs épouses ont été connus sous le nom de "Fab Four" par les tabloïds britanniques, avant le départ controversé de Harry et Meghan vers les États-Unis.
Bien avant de devenir roi, Charles a sillonné le Commonwealth, le site officiel de la famille royale indiquant qu'il a visité 45 des 56 Etats membres.
Il affichait souvent son attachement à l'organisation, affirmant en 2013 qu'elle est "dans (son) sang" et estimant dans un discours en 2010 qu'elle "encourage et célèbre la diversité culturelle".
En juin dernier, lors de la réunion des dirigeants du Commonwealth, celui que l'ancien Premier ministre britannique David Cameron a qualifié de "superbe diplomate", a toutefois estimé que les Etats membres étaient libres d'abandonner le giron de la monarchie, exprimant également sa "tristesse" pour le passé esclavagiste de la Grande-Bretagne.
A cette même réunion, le Gabon et le Togo, deux pays francophones d'Afrique de l'Ouest, ont rejoint le Commonwealth, cherchant notamment à renforcer leurs liens avec un marché de 2,5 milliards d'habitants.
Avec AFP
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