Depuis lundi matin, la Banque du Liban ne subventionne plus du tout l’essence. Du coup, les importateurs de carburant paient la totalité du prix du bidon au taux de change du marché noir alors qu’auparavant 80% du prix était au taux du marché noir et 20% au taux de la plateforme Sayrafa.
Cette décision a été prise suite à la difficulté grandissante de la Banque du Liban a assuré des dollars. Les 20 litres sont tarifiés en livres libanaises(LL) sur la base du taux de change du marché noir. Résultat, le prix du bidon d’essence a augmenté dans les pompes de 20.000 LL pour atteindre 638.000 LL les 95 octanes et 653.000 LL les 98 octanes.
Dans une interview à la radio La Voix du Liban, le porte-parole des propriétaires de stations-service Georges Brax a souligné que “ la hausse du prix des bidons d'essence n’est pas très importante parce que le prix du pétrole a globalement baissé dans le monde”.
Il a ajouté que certaines stations ne peuvent plus couvrir leurs dépenses et leurs recettes doivent être reconsidérées. M. Brax estime que la tarification des bidons d'essence en dollars est le meilleur mécanisme.
Il a par ailleurs indiqué que “le ministère de l'Énergie n'autorise pas le déchargement de la cargaison des navires de carburant si elle n'est pas conforme aux spécifications requises”.
Le représentant des distributeurs de carburant, Fadi Abou Chakra a, pour sa part, critiqué la tarification du prix du carburant et s’est demandé : "comment le ministère adopte-t-il la tarification ? Vendredi dernier, il a réduit les prix de 16.000 LL et aujourd’hui l’a augmentés de 20.000 LL".
Pour lui, ce qui se passe est une "farce". "Nous sommes obligés de vendre l’essence en livres libanaises aux stations, mais ils nous obligent à la payer en dollars aux entreprises importatrices", s’insurge-t-il. Avant d’ajouter, "c'est le problème auquel les stations et les distributeurs sont confrontés aujourd'hui. Nous ne sommes pas satisfaits de ce qui se passe". Abou Chakra aurait souhaité qu’il y ait un accord avec le ministère de l'Énergie, mais malheureusement cet accord n'existe pas."
Cette décision a été prise suite à la difficulté grandissante de la Banque du Liban a assuré des dollars. Les 20 litres sont tarifiés en livres libanaises(LL) sur la base du taux de change du marché noir. Résultat, le prix du bidon d’essence a augmenté dans les pompes de 20.000 LL pour atteindre 638.000 LL les 95 octanes et 653.000 LL les 98 octanes.
Dans une interview à la radio La Voix du Liban, le porte-parole des propriétaires de stations-service Georges Brax a souligné que “ la hausse du prix des bidons d'essence n’est pas très importante parce que le prix du pétrole a globalement baissé dans le monde”.
Il a ajouté que certaines stations ne peuvent plus couvrir leurs dépenses et leurs recettes doivent être reconsidérées. M. Brax estime que la tarification des bidons d'essence en dollars est le meilleur mécanisme.
Il a par ailleurs indiqué que “le ministère de l'Énergie n'autorise pas le déchargement de la cargaison des navires de carburant si elle n'est pas conforme aux spécifications requises”.
Le représentant des distributeurs de carburant, Fadi Abou Chakra a, pour sa part, critiqué la tarification du prix du carburant et s’est demandé : "comment le ministère adopte-t-il la tarification ? Vendredi dernier, il a réduit les prix de 16.000 LL et aujourd’hui l’a augmentés de 20.000 LL".
Pour lui, ce qui se passe est une "farce". "Nous sommes obligés de vendre l’essence en livres libanaises aux stations, mais ils nous obligent à la payer en dollars aux entreprises importatrices", s’insurge-t-il. Avant d’ajouter, "c'est le problème auquel les stations et les distributeurs sont confrontés aujourd'hui. Nous ne sommes pas satisfaits de ce qui se passe". Abou Chakra aurait souhaité qu’il y ait un accord avec le ministère de l'Énergie, mais malheureusement cet accord n'existe pas."
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