Les circonstances du décès du Syrien, Nidal Abdel Basset, n'étaient pas connues Lundi soir.
Un détenu syrien à la prison de Kobbé, à Tripoli, est décédé mardi d’une crise cardiaque. Selon l'agence al-Markaziya, Nidal Abdel Basset, 35 ans, a souffert de douleurs à la poitrine. Ses camarades ont appelé les gardiens qui leur ont expliqué qu'il n'y avait aucun véhicule pour le transporter dans un hôpital et que la pharmacie de la prison était fermée.
Sa mort intervient une semaine après le tollé et l’indignation provoqués par le décès d’un autre ressortissant syrien, Bachar el-Saoud, sous la torture, durant son interrogatoire par des agents du service de Sécurité de l’État qui le soupçonnaient d’appartenir à une cellule du groupe terroriste État islamique. Quatre agents avaient été arrêtés dans le cadre de l’enquête que les autorités libanaises ont été contraintes d’ouvrir après la fuite d’images révélant des traces de torture sur le corps du détenu.
Amnesty international qui avait dénoncé cet acte de barbarie et réclamé que le dossier de l’enquête soit confié à la justice civile et non militaire, a souligné dans un communiqué que la torture continue d’être pratiquée dans les centres libanais de détention.
Au Liban, avec la crise financière et économique qui étouffe le pays, la torture ou la surpopulation ne sont plus les principaux fléaux au sein du système carcéral. Faute de moyens financiers, les détenus n’ont plus accès à des soins médicaux corrects, ce qui s’est traduit par une prolifération des maladies dans les cellules, ni à une alimentation normale et suffisante. Ils n'ont pas de courant électrique et souffrent d'une pénurie d'eau.
Pire encore : les fournisseurs de nourriture aux centres de détention ont menacé mardi de suspendre leurs livraisons à la fin du mois s’ils ne sont pas payés par l’État.
Des mesures sont envisagées par les autorités pour essayer de régler ces problèmes, mais elles ne sont applicables qu'à moyen et long terme, s’il faut tenir compte des explications fournies par le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, durant un atelier de travail mardi autour de la situation au sein du système carcéral, alors qu’une intervention urgente s’impose.
Un détenu syrien à la prison de Kobbé, à Tripoli, est décédé mardi d’une crise cardiaque. Selon l'agence al-Markaziya, Nidal Abdel Basset, 35 ans, a souffert de douleurs à la poitrine. Ses camarades ont appelé les gardiens qui leur ont expliqué qu'il n'y avait aucun véhicule pour le transporter dans un hôpital et que la pharmacie de la prison était fermée.
Sa mort intervient une semaine après le tollé et l’indignation provoqués par le décès d’un autre ressortissant syrien, Bachar el-Saoud, sous la torture, durant son interrogatoire par des agents du service de Sécurité de l’État qui le soupçonnaient d’appartenir à une cellule du groupe terroriste État islamique. Quatre agents avaient été arrêtés dans le cadre de l’enquête que les autorités libanaises ont été contraintes d’ouvrir après la fuite d’images révélant des traces de torture sur le corps du détenu.
Amnesty international qui avait dénoncé cet acte de barbarie et réclamé que le dossier de l’enquête soit confié à la justice civile et non militaire, a souligné dans un communiqué que la torture continue d’être pratiquée dans les centres libanais de détention.
Au Liban, avec la crise financière et économique qui étouffe le pays, la torture ou la surpopulation ne sont plus les principaux fléaux au sein du système carcéral. Faute de moyens financiers, les détenus n’ont plus accès à des soins médicaux corrects, ce qui s’est traduit par une prolifération des maladies dans les cellules, ni à une alimentation normale et suffisante. Ils n'ont pas de courant électrique et souffrent d'une pénurie d'eau.
Pire encore : les fournisseurs de nourriture aux centres de détention ont menacé mardi de suspendre leurs livraisons à la fin du mois s’ils ne sont pas payés par l’État.
Des mesures sont envisagées par les autorités pour essayer de régler ces problèmes, mais elles ne sont applicables qu'à moyen et long terme, s’il faut tenir compte des explications fournies par le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, durant un atelier de travail mardi autour de la situation au sein du système carcéral, alors qu’une intervention urgente s’impose.
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