Maoulaoui: La sécurité ne se négocie pas, elle s'impose
Le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui a affirmé que "la sécurité ne se négocie pas, elle s’impose, et la loi le permet" au cours d’une réunion du Conseil central de sécurité sur la situation à Tripoli. Il a par ailleurs annoncé la finition d’un plan de sécurité durable pour pallier aux problèmes d’insécurité dans le Liban-Nord, dont la mise en œuvre ne saurait tarder.

Malgré l’impossibilité du ministre de dévoiler le plan pour en éviter sa compromission, il est resté ferme et a déclaré que "la sécurité des citoyens est notre responsabilité".  Il a affirmé que "les dispositifs de sécurité sont en place et fonctionnent très bien malgré la situation"

Pour rappel, la capitale du Nord, une des villes les plus pauvres du pays, a été le théâtre de nombreux incidents sécuritaires, fusillades, manifestations, et même des affrontements avec les forces de l'ordre. Rien que vendredi dernier, quatre jeunes ont été tués dans une fusillade qui s’est produite à l’intérieur d’un magasin à Tripoli, dans le quartier el-Tall.

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Tandis que certains mettraient tous cette insécurité sur le dos de la crise économique, le ministre a rappelé qu’ « avant la crise économique et surtout dans la ville de Tripoli, depuis 2011, il y avait des problèmes de sécurité qui étaient beaucoup plus importants que ceux auxquels nous faisons face aujourd’hui. » Bassam Maoulaoui a expliqué que « le problème économique n’est pas le seul facteur de l’insécurité » et « la responsabilité du Conseil central de sécurité n’est pas de résoudre la crise économique, mais d’assurer la sécurité des citoyens »

 

 
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