L'État libanais détient désormais 20 % des parts du consortium formé par les sociétés française Total et italienne Eni, qui est chargé de la prospection et l’extraction dans les blocs 4 et 9 des champs gaziers et pétroliers situés dans la zone d’exclusion économique libanaise. L'autorité de gestion du secteur pétrolier a été chargée de gérer cette quote-part, sachant que Total et Eni détiennent respectivement 40 % des parts du consortium.
Les 20 % ont été obtenus par l'État libanais suite au retrait de la société russe Novatek, qui a annoncé qu’elle quittera le consortium le 22 octobre. Le ministère de l'Énergie avait adressé une lettre à la société russe l'informant de la cession contraignante à l’État et lui demandant de signer cette cession dans les sept jours. Le Conseil des ministres est censé ratifier le contrat avec le consortium afin que l'État libanais devienne le troisième partenaire.
L'entrée de l'État libanais comme troisième acteur suscitera sans doute une réaction de la part de Total et d’Eni. Les deux entreprises qui souhaitaient obtenir la part de Novatek ont vu leur projet contrarié. La question reste de savoir s’ils accepteront le partenariat de l'État libanais ou se retireront à leur tour, d'autant qu'ils n'ont pas encore signé la décision du Conseil des ministres en mai dernier, qui a prolongé la période de forage dans le bloc n° 4 jusqu'au 22 octobre 2023 et dans le bloc n° 9 jusqu'au 21 mai 2025. À ce titre, les deux entreprises, qui s’informeront des tenants et des aboutissants de ce dossier, se concerteront afin de prendre la décision qui s’impose.
L'acquisition par l'État libanais des 20 % de Novatek dans le consortium l’élève au rang de partenaire dans la prise de décision ainsi que dans le partage des responsabilités. À noter qu'avec Novatek, Total et Eni, l’État n'avait aucune autorité décisionnelle concernant le lieu de forage des puits, notamment dans les blocs 4 et 9. De plus, l'État libanais devra s'acquitter des charges financières liées aux activités du consortium et au forage en particulier, qui s’élèveront à des millions de dollars. Les sources qui suivent de près le dossier estiment que l'État peut payer quelques millions de dollars pour forer un puits susceptible de contenir des quantités de gaz qu’il pourra commercialiser, lui générant des revenus à hauteur de centaines de millions de dollars dans un délai acceptable. D’ailleurs, l’État n’a-t-il pas dépensé des milliards de dollars en subventions du fioul et de l'essence ?
Les 20 % ont été obtenus par l'État libanais suite au retrait de la société russe Novatek, qui a annoncé qu’elle quittera le consortium le 22 octobre. Le ministère de l'Énergie avait adressé une lettre à la société russe l'informant de la cession contraignante à l’État et lui demandant de signer cette cession dans les sept jours. Le Conseil des ministres est censé ratifier le contrat avec le consortium afin que l'État libanais devienne le troisième partenaire.
L'entrée de l'État libanais comme troisième acteur suscitera sans doute une réaction de la part de Total et d’Eni. Les deux entreprises qui souhaitaient obtenir la part de Novatek ont vu leur projet contrarié. La question reste de savoir s’ils accepteront le partenariat de l'État libanais ou se retireront à leur tour, d'autant qu'ils n'ont pas encore signé la décision du Conseil des ministres en mai dernier, qui a prolongé la période de forage dans le bloc n° 4 jusqu'au 22 octobre 2023 et dans le bloc n° 9 jusqu'au 21 mai 2025. À ce titre, les deux entreprises, qui s’informeront des tenants et des aboutissants de ce dossier, se concerteront afin de prendre la décision qui s’impose.
L'acquisition par l'État libanais des 20 % de Novatek dans le consortium l’élève au rang de partenaire dans la prise de décision ainsi que dans le partage des responsabilités. À noter qu'avec Novatek, Total et Eni, l’État n'avait aucune autorité décisionnelle concernant le lieu de forage des puits, notamment dans les blocs 4 et 9. De plus, l'État libanais devra s'acquitter des charges financières liées aux activités du consortium et au forage en particulier, qui s’élèveront à des millions de dollars. Les sources qui suivent de près le dossier estiment que l'État peut payer quelques millions de dollars pour forer un puits susceptible de contenir des quantités de gaz qu’il pourra commercialiser, lui générant des revenus à hauteur de centaines de millions de dollars dans un délai acceptable. D’ailleurs, l’État n’a-t-il pas dépensé des milliards de dollars en subventions du fioul et de l'essence ?
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