Un sarcophage en granite rouge dans la nécropole de Saqqara au sud du Caire a été dévoilé en Égypte ainsi qu’une urne funéraire découverte dans le parc national de Palmahim, au sud de la capitale israélienne, s’ajoutent à une série de découvertes archéologiques marquantes dans la région.
Le site de Saqqara, situé à un peu plus de 15 kilomètres au sud des célèbres pyramides du plateau de Guizeh, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, est connu pour la célèbre pyramide à degrés du pharaon Djéser.
La découverte du sarcophage de Ptah-em-uya « un haut fonctionnaire » sous Ramsès II, qui régna sur l’Égypte au XIIIe siècle avant Jésus-Christ, a été effectuée par une équipe d’archéologues égyptiens de l’Université du Caire.
Issu de la noblesse, Ptah-em-uya était « secrétaire royal, surveillant en chef du bétail et chef de la trésorerie du Ramasseum », mémorial édifié à la gloire de Ramsès II à Thèbes, l’actuelle Louxor. Il était également « responsable des offrandes à l’ensemble des dieux de Haute et Basse Égypte », a indiqué Mostafa Waziri, directeur du Conseil suprême des Antiquités.
La tombe de Ptah-em-uya a été découverte l’année passée, mais des fouilles récentes ont permis de découvrir le sarcophage en granite, « couvert d’inscriptions » pour « protéger le défunt » ainsi que de « scènes représentant ses fils et le dieu Horus », selon le ministère des Antiquités. Le site de Saqqara a permis de dévoiler de nombreux « trésors » archéologiques ces dernières années. L’Égypte a annoncé en mai la découverte d’une cache renfermant 250 sarcophages et 150 statues de bronze.
Certains critiques estiment que les fouilles effrénées en Égypte ont donné la priorité au spectacle médiatique plutôt qu’à une recherche universitaire solide, mais Le Caire compte sur ces nouvelles découvertes pour relancer le tourisme, en attendant l’inauguration du « Grand musée égyptien » (GEM), reportée à plusieurs reprises.
Décrit comme étant « le plus grand musée archéologique au monde », le GEM devrait être inauguré cette année.
Un caveau funéraire datant de l’époque de Ramsès II
Par ailleurs, les autorités archéologiques israéliennes ont annoncé dimanche la découverte d’un caveau funéraire « unique » datant de l’époque du pharaon Ramsès II et rempli de dizaines de poteries, d’objets en bronze et d’ossements.
Le caveau a été découvert accidentellement le 13 septembre dans le parc national de Palmahim, au sud de la capitale israélienne, lorsqu’une machine d’excavation a buté sur un morceau de pierre qui s’est avéré être le toit de cette voûte funéraire.
Une vidéo montre des archéologues ébahis éclairant à la lampe de poche des dizaines de poteries de formes et de tailles diverses, datant du règne de l’ancien roi égyptien, mort en 1213 avant Jésus-Christ. Des bols - certains peints en rouge, d’autres contenant des os - des calices, des marmites, des bocaux, des lampes et des pointes de flèches ou de lances en bronze se trouvaient dans la sépulture. Ces objets étaient des offrandes funéraires destinées à accompagner les défunts dans leur dernier voyage vers l’au-delà. Ils ont été retrouvés intacts depuis qu’ils y ont été placés il y a environ 3.300 ans. Dans un coin de la sépulture, au moins un squelette relativement intact a été trouvé.
« Ce caveau pourrait nous fournir une image plus complète des rites funéraires de la fin de l’âge de bronze », a déclaré un spécialiste de cette période, évoquant une découverte « extrêmement rare ». « Lorsque j’ai vu les objets dans la grotte de la plage de Palmahim, mes yeux se sont aussitôt mis à briller, une découverte de la sorte n’arrive qu’une fois dans une vie. Et trouver des objets intacts, qui n’ont jamais été touchés depuis leur premier usage est incroyable », s’est enthousiasmé David Gelman, archéologue.
Ils datent de la période de Ramsès II, qui régna sur l’Égypte entre 1279 et 1213 avant Jésus-Christ et contrôla aussi Canaan, un territoire qui comprenait l’équivalent d’Israël moderne, des Territoires palestiniens et des pans du Liban, de la Jordanie et de la Syrie, selon l’autorité des antiquités.
La provenance des poteries - Chypre, Liban, nord de la Syrie, Gaza et Jaffa - témoigne de « l’activité commerciale intense qu’il y avait le long de la côte », a déclaré M. Yannai dans un communiqué. M. Gelman, a émis une hypothèse quant à l’identité des squelettes qui étaient dans ce caveau situé dans ce qui est aujourd’hui une plage populaire.
« Le fait que ces personnes aient été enterrées avec des armes, y compris des flèches entières, montre qu’il s’agissait peut-être de guerriers ou de gardes sur des navires ».
Le caveau a été scellé et des gardes placés aux alentours en attendant de formuler un plan de fouille plus poussé sur ce site où « quelques objets » ont déjà été pillés dans la courte période, la semaine dernière, allant de la découverte à la fermeture du site.
Avec AFP
Le site de Saqqara, situé à un peu plus de 15 kilomètres au sud des célèbres pyramides du plateau de Guizeh, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, est connu pour la célèbre pyramide à degrés du pharaon Djéser.
La découverte du sarcophage de Ptah-em-uya « un haut fonctionnaire » sous Ramsès II, qui régna sur l’Égypte au XIIIe siècle avant Jésus-Christ, a été effectuée par une équipe d’archéologues égyptiens de l’Université du Caire.
Issu de la noblesse, Ptah-em-uya était « secrétaire royal, surveillant en chef du bétail et chef de la trésorerie du Ramasseum », mémorial édifié à la gloire de Ramsès II à Thèbes, l’actuelle Louxor. Il était également « responsable des offrandes à l’ensemble des dieux de Haute et Basse Égypte », a indiqué Mostafa Waziri, directeur du Conseil suprême des Antiquités.
La tombe de Ptah-em-uya a été découverte l’année passée, mais des fouilles récentes ont permis de découvrir le sarcophage en granite, « couvert d’inscriptions » pour « protéger le défunt » ainsi que de « scènes représentant ses fils et le dieu Horus », selon le ministère des Antiquités. Le site de Saqqara a permis de dévoiler de nombreux « trésors » archéologiques ces dernières années. L’Égypte a annoncé en mai la découverte d’une cache renfermant 250 sarcophages et 150 statues de bronze.
Certains critiques estiment que les fouilles effrénées en Égypte ont donné la priorité au spectacle médiatique plutôt qu’à une recherche universitaire solide, mais Le Caire compte sur ces nouvelles découvertes pour relancer le tourisme, en attendant l’inauguration du « Grand musée égyptien » (GEM), reportée à plusieurs reprises.
Décrit comme étant « le plus grand musée archéologique au monde », le GEM devrait être inauguré cette année.
Un caveau funéraire datant de l’époque de Ramsès II
Par ailleurs, les autorités archéologiques israéliennes ont annoncé dimanche la découverte d’un caveau funéraire « unique » datant de l’époque du pharaon Ramsès II et rempli de dizaines de poteries, d’objets en bronze et d’ossements.
Le caveau a été découvert accidentellement le 13 septembre dans le parc national de Palmahim, au sud de la capitale israélienne, lorsqu’une machine d’excavation a buté sur un morceau de pierre qui s’est avéré être le toit de cette voûte funéraire.
Une vidéo montre des archéologues ébahis éclairant à la lampe de poche des dizaines de poteries de formes et de tailles diverses, datant du règne de l’ancien roi égyptien, mort en 1213 avant Jésus-Christ. Des bols - certains peints en rouge, d’autres contenant des os - des calices, des marmites, des bocaux, des lampes et des pointes de flèches ou de lances en bronze se trouvaient dans la sépulture. Ces objets étaient des offrandes funéraires destinées à accompagner les défunts dans leur dernier voyage vers l’au-delà. Ils ont été retrouvés intacts depuis qu’ils y ont été placés il y a environ 3.300 ans. Dans un coin de la sépulture, au moins un squelette relativement intact a été trouvé.
« Ce caveau pourrait nous fournir une image plus complète des rites funéraires de la fin de l’âge de bronze », a déclaré un spécialiste de cette période, évoquant une découverte « extrêmement rare ». « Lorsque j’ai vu les objets dans la grotte de la plage de Palmahim, mes yeux se sont aussitôt mis à briller, une découverte de la sorte n’arrive qu’une fois dans une vie. Et trouver des objets intacts, qui n’ont jamais été touchés depuis leur premier usage est incroyable », s’est enthousiasmé David Gelman, archéologue.
Ils datent de la période de Ramsès II, qui régna sur l’Égypte entre 1279 et 1213 avant Jésus-Christ et contrôla aussi Canaan, un territoire qui comprenait l’équivalent d’Israël moderne, des Territoires palestiniens et des pans du Liban, de la Jordanie et de la Syrie, selon l’autorité des antiquités.
La provenance des poteries - Chypre, Liban, nord de la Syrie, Gaza et Jaffa - témoigne de « l’activité commerciale intense qu’il y avait le long de la côte », a déclaré M. Yannai dans un communiqué. M. Gelman, a émis une hypothèse quant à l’identité des squelettes qui étaient dans ce caveau situé dans ce qui est aujourd’hui une plage populaire.
« Le fait que ces personnes aient été enterrées avec des armes, y compris des flèches entières, montre qu’il s’agissait peut-être de guerriers ou de gardes sur des navires ».
Le caveau a été scellé et des gardes placés aux alentours en attendant de formuler un plan de fouille plus poussé sur ce site où « quelques objets » ont déjà été pillés dans la courte période, la semaine dernière, allant de la découverte à la fermeture du site.
Avec AFP
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