Riyad, Washington et Paris pour un président rassembleur
"Il est essentiel d’élire un Président qui puisse unifier le peuple libanais et travailler avec les acteurs régionaux et internationaux pour surmonter la crise actuelle" ont affirmé mercredi soir des représentants d’Arabie saoudite, des États-Unis et de la France, réunis pour discuter du Liban en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Dans un communiqué publié à l’issue de la rencontre sans représentants du Liban, les représentants des trois pays ont souligné " l’importance de l'élection présidentielle conformément à la Constitution", soit avant le 31 octobre et la fin du mandat de Michel Aoun. Ils ont également appelé à la "formation d’un gouvernement capable de mettre en œuvre les réformes structurelles et économiques nécessaires pour faire face aux crises politiques et économiques du Liban".

Par ailleurs, ils ont insisté sur " la nécessité pour le gouvernement libanais de mettre en œuvre les dispositions des résolutions 1559, 1680, 1701, 2650 et autres résolutions internationales pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU, y compris celles de la Ligue arabe, et s’engager dans l’Accord de Taëf qui permet de préserver l’unité nationale et la paix civile au Liban".


Jeudi matin, l’ambassadeur saoudien au Liban, Walid el-Boukhari a commenté sur son compte Twitter le communiqué, affirmant que " l’accord de Taëf est le garant de l’unité nationale et de la paix communautaire au Liban".



Le député Marwan Hamadé a également affirmé que "l’esprit du communiqué est une planche de salut à suivre pour sortir le Liban de ses dilemmes et crises " et donne une idée de ce que devrait être le profil du prochain président.
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