Impliqué sur les trois buts qui ont qualifié l'Atlético Madrid pour les 8es de Ligue des champions mardi à Porto (3-1), Antoine Griezmann est redevenu le joueur qu'il était avant son départ à Barcelone, prouvant qu'il fait toujours partie des meilleurs attaquants d'Europe.
Le Petit Prince a récupéré sa couronne : timide et timoré à son retour cet été chez les «Colchoneros» après deux années mitigées au Barça, Griezmann a été le héros de la folle soirée des Madrilènes, passés in extremis de la dernière à la 2e place du groupe B pour s'inviter à nouveau parmi les 16 meilleures formations du continent.
«Grizou» ne s'est pas montré en première période, transparent après de bonne premières minutes. Mais c'est dans la dernière demi-heure, quand tout s'est joué, que le champion du monde français a montré sa splendeur.
A la 56e minute, alors que son compère d'attaque Luis Suarez est sorti blessé et en larmes dès la 12e minute, Griezmann se défait du marquage d'Otavio et est bien placé pour reprendre au deuxième poteau un corner frappé par Thomas Lemar et prolongé de la tête par Mehdi Taremi. Il s'agit de son 7e but de la saison, son 4e en C1. De fait, « Grizou » était même le seul buteur rojiblanco en Ligue des champions cette saison (avec le pénalty de Luis Suarez à San Siro), avant les réalisations des Argentins Angel Correa et Rodrigo de Paul mardi soir.
«C'est cela, l'Atleti. Le résumé de toutes cette phase de groupes, ce dernier match, sur lequel on jouait notre survie... c'est tout cela, l'Atleti. C'est une fierté pour moi d'être revenu. Je m'éclate maintenant. J'espère que l'on pourra faire une bonne campagne en Ligue des champions. On jouait notre peau ce soir, c'était comme une finale», a réagi le Français, nommé homme du match. Son but pourrait bien être l'étincelle qui rallumera la flamme de l'international français, resté brillant avec les Bleus mais longtemps éteint au Barça.
Mardi soir, après une série de cartons rouges distribués dans les deux camps par l'arbitre français Clément Turpin, Griezmann a dû se décaler sur l'aile gauche pour pallier l'expulsion de Yannick Carrasco. Aucun souci: à la 90e, «Grizi» emmène avec lui deux défenseurs sur l'aile droite, le long de la ligne de touche, ce qui ouvre l'axe pour Angel Correa, qu'il sert du droit en bout de course, avant que l'Argentin ne marque le but du 2-0.
Et le Petit Prince aurait même pu boucler le match avec un doublé. Mais dans les arrêts de jeu (90e+2) sa reprise a été contrée, et a atterri dans les pieds de Rodrigo De Paul, auteur du 3-0. « Griezmann continue son idylle avec la Ligue des champions. Ce ne fut pas le meilleur match du Français, l'Atlético cherche encore comment le situer, mais il déborde de talent pour être l'un des joueurs fondamentaux de cette équipe », a salué le quotidien sportif espagnol Marca mercredi.
«Sa passe pour Correa est un exemple de ce qu'il est capable de faire, et ses minutes jouées au poste d'ailier gauche après l'expulsion de Yannick Carrasco prouvent que le «Cholismo» (la philosophie de l'entraîneur, surnommé «Cholo» Simeone, NDLR) est entré dans ses veines», a ajouté Marca.
«Il est déterminant face au but, et cela est très précieux. Il finit avec un but et une passe décisive et en ayant été le joueur clé, comme à la vieille époque», a conclu le journal sportif As.
Source : AFP
Le Petit Prince a récupéré sa couronne : timide et timoré à son retour cet été chez les «Colchoneros» après deux années mitigées au Barça, Griezmann a été le héros de la folle soirée des Madrilènes, passés in extremis de la dernière à la 2e place du groupe B pour s'inviter à nouveau parmi les 16 meilleures formations du continent.
«Grizou» ne s'est pas montré en première période, transparent après de bonne premières minutes. Mais c'est dans la dernière demi-heure, quand tout s'est joué, que le champion du monde français a montré sa splendeur.
«Je m'éclate»
A la 56e minute, alors que son compère d'attaque Luis Suarez est sorti blessé et en larmes dès la 12e minute, Griezmann se défait du marquage d'Otavio et est bien placé pour reprendre au deuxième poteau un corner frappé par Thomas Lemar et prolongé de la tête par Mehdi Taremi. Il s'agit de son 7e but de la saison, son 4e en C1. De fait, « Grizou » était même le seul buteur rojiblanco en Ligue des champions cette saison (avec le pénalty de Luis Suarez à San Siro), avant les réalisations des Argentins Angel Correa et Rodrigo de Paul mardi soir.
«C'est cela, l'Atleti. Le résumé de toutes cette phase de groupes, ce dernier match, sur lequel on jouait notre survie... c'est tout cela, l'Atleti. C'est une fierté pour moi d'être revenu. Je m'éclate maintenant. J'espère que l'on pourra faire une bonne campagne en Ligue des champions. On jouait notre peau ce soir, c'était comme une finale», a réagi le Français, nommé homme du match. Son but pourrait bien être l'étincelle qui rallumera la flamme de l'international français, resté brillant avec les Bleus mais longtemps éteint au Barça.
«Comme à la vieille époque»
Mardi soir, après une série de cartons rouges distribués dans les deux camps par l'arbitre français Clément Turpin, Griezmann a dû se décaler sur l'aile gauche pour pallier l'expulsion de Yannick Carrasco. Aucun souci: à la 90e, «Grizi» emmène avec lui deux défenseurs sur l'aile droite, le long de la ligne de touche, ce qui ouvre l'axe pour Angel Correa, qu'il sert du droit en bout de course, avant que l'Argentin ne marque le but du 2-0.
Et le Petit Prince aurait même pu boucler le match avec un doublé. Mais dans les arrêts de jeu (90e+2) sa reprise a été contrée, et a atterri dans les pieds de Rodrigo De Paul, auteur du 3-0. « Griezmann continue son idylle avec la Ligue des champions. Ce ne fut pas le meilleur match du Français, l'Atlético cherche encore comment le situer, mais il déborde de talent pour être l'un des joueurs fondamentaux de cette équipe », a salué le quotidien sportif espagnol Marca mercredi.
«Sa passe pour Correa est un exemple de ce qu'il est capable de faire, et ses minutes jouées au poste d'ailier gauche après l'expulsion de Yannick Carrasco prouvent que le «Cholismo» (la philosophie de l'entraîneur, surnommé «Cholo» Simeone, NDLR) est entré dans ses veines», a ajouté Marca.
«Il est déterminant face au but, et cela est très précieux. Il finit avec un but et une passe décisive et en ayant été le joueur clé, comme à la vieille époque», a conclu le journal sportif As.
Source : AFP
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