©Image satellite du site de Natanz au sud de Téhéran. Comme tous les sites nucléaires sensibles, l'Iran choisit des zones montagneuses ne pouvant être facilement ciblés par des raids aériens. (Maxar Technologies/AFP)
Les Etats-Unis ont estimé mercredi, à la veille de la reprise des négociations pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien, qu'ils détermineraient rapidement si l'Iran est enfin prêt à discuter "de bonne foi", tout en prévenant que la fenêtre devenait "très très étroite".
L'Union européenne, coordonnatrice des pourparlers indirects entre Washington et Téhéran, a confirmé qu'ils reprendraient jeudi à Vienne après une pause de quelques jours.
L'émissaire américain Rob Malley "se joindra aux discussions durant le week-end", a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse.
Ces négociations qui s'étaient ouvertes en avril ont été suspendues en juin en raison de l'élection d'un nouveau président iranien, pour ne reprendre que la semaine dernière.
Après une semaine de tractations, les Américains comme les Européens ont accusé les Iraniens d'avoir fait marche arrière par rapport au printemps. Washington a prévenu qu'il ne laisserait pas Téhéran bloquer les négociations encore longtemps tout en développant son programme atomique -- sans pour autant fixer d'ultimatum pour l'instant.
Les prochains jours ressemblent donc à un effort diplomatique de la dernière chance avant un échec qui apparaît de plus en plus possible.
"Nous devrions savoir assez rapidement si les Iraniens reviennent pour négocier de bonne foi", a dit Ned Price. "Je ne pense pas que vous devrez attendre longtemps entre la reprise de cette session et le moment où les Etats-Unis et nos alliés et partenaires pourront dire si les Iraniens sont revenus avec la volonté de négocier de manière significative."
Mais, reprenant la formule du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, il a prévenu que "la fenêtre de tir pour les négociations" devenait "très très étroite".
"Ce ne sera pas toujours dans notre intérêt de rechercher un retour" dans l'accord, a-t-il mis en garde.
Sous la présidence de Donald Trump, les Etats-Unis ont claqué la porte en 2018 de cet accord conclu en 2015, et ont rétabli leurs sanctions contre l'Iran, qui en réponse s'est progressivement affranchi des restrictions à son programme nucléaire.
L'actuel président américain Joe Biden dit vouloir revenir dans l'accord à condition que Téhéran renoue aussi avec ses engagements, mais les négociations butent notamment sur les sanctions que Washington est prêt à lever et les garanties que réclame la République islamique.
AFP
L'Union européenne, coordonnatrice des pourparlers indirects entre Washington et Téhéran, a confirmé qu'ils reprendraient jeudi à Vienne après une pause de quelques jours.
L'émissaire américain Rob Malley "se joindra aux discussions durant le week-end", a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse.
Ces négociations qui s'étaient ouvertes en avril ont été suspendues en juin en raison de l'élection d'un nouveau président iranien, pour ne reprendre que la semaine dernière.
Après une semaine de tractations, les Américains comme les Européens ont accusé les Iraniens d'avoir fait marche arrière par rapport au printemps. Washington a prévenu qu'il ne laisserait pas Téhéran bloquer les négociations encore longtemps tout en développant son programme atomique -- sans pour autant fixer d'ultimatum pour l'instant.
Les prochains jours ressemblent donc à un effort diplomatique de la dernière chance avant un échec qui apparaît de plus en plus possible.
"Nous devrions savoir assez rapidement si les Iraniens reviennent pour négocier de bonne foi", a dit Ned Price. "Je ne pense pas que vous devrez attendre longtemps entre la reprise de cette session et le moment où les Etats-Unis et nos alliés et partenaires pourront dire si les Iraniens sont revenus avec la volonté de négocier de manière significative."
Mais, reprenant la formule du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, il a prévenu que "la fenêtre de tir pour les négociations" devenait "très très étroite".
"Ce ne sera pas toujours dans notre intérêt de rechercher un retour" dans l'accord, a-t-il mis en garde.
Sous la présidence de Donald Trump, les Etats-Unis ont claqué la porte en 2018 de cet accord conclu en 2015, et ont rétabli leurs sanctions contre l'Iran, qui en réponse s'est progressivement affranchi des restrictions à son programme nucléaire.
L'actuel président américain Joe Biden dit vouloir revenir dans l'accord à condition que Téhéran renoue aussi avec ses engagements, mais les négociations butent notamment sur les sanctions que Washington est prêt à lever et les garanties que réclame la République islamique.
AFP
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