Donald Trump exclut définitivement de débattre à nouveau avec Kamala Harris
Donald Trump le 9 octobre 2024 ©JIM WATSON/AFP

Donald Trump a définitivement exclu mercredi d'affronter Kamala Harris lors d'un nouveau débat et a redoublé d'attaques contre sa rivale démocrate lors de meetings en Pennsylvanie à un mois de l'élection présidentielle aux Etats-Unis.

"Il n'y aura pas de match retour !", a écrit le milliardaire républicain sur son réseau, Truth Social, malgré les propositions des chaînes CNN et Fox News pour diffuser un face-à-face entre les deux candidats.

"Kamala a clairement déclaré hier qu'elle ne ferait rien de différent de Joe Biden, il n'y a donc pas lieu de débattre", a-t-il ajouté.

Le tribun avait été déstabilisé par la vice-présidente lors de leur unique duel télévisé le 10 septembre, selon la plupart des observateurs. Mme Harris avait titillé son ego sur de nombreux sujets - la participation à ses meetings, les désaffections de ses anciens alliés politiques, sa réputation internationale -, l'empêchant de développer sa vision pour le pays.

M. Trump répète toutefois a l'envi qu'il a remporté ce débat. Après de multiples reculades, il met fin au suspense.

L'ancien président a préféré dérouler ses attaques contre Kamala Harris face à des foules acquises à sa cause, en Pennsylvanie.

"Elle est incompétente, on ne peut pas lui faire confiance et elle est totalement incapable d'être présidente", a-t-il tancé lors d'un meeting à Scranton, la ville natale de son successeur à la Maison Blanche Joe Biden.

"Si Kamala est élue, vos dépenses augmenteront et vos lumières s'éteindront", a assuré le républicain, face des milliers de partisans coiffés des célèbres casquettes rouges de sa campagne.

M. Trump a aussi qualifié le président démocrate, qu'il avait largement dominé lors de leur débat fin juin, d'homme "pathétique" et "triste".

"Quelqu'un m'a dit que je devrais être plus gentil", a souligné le républicain. "Je ne veux pas être gentil."

Dans cet Etat du nord-est qui est l'un des plus disputés de la présidentielle, il a aussi répété ses diatribes contre les migrants, affirmant que les Etats-Unis se faisaient "empoisonner" à la frontière avec le Mexique.

Avec AFP

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