Le bracelet historique de Marie-Antoinette présenté à New York
Le bracelet de Marie-Antoinette, présenté à New York par Mellerio, héritage unique du plus ancien joaillier mondial. ©Matt Harrington / Mellerio / AFP

Le bracelet de Marie-Antoinette, présenté par Mellerio, le plus ancien joaillier au monde, à New York, reflète l’héritage du plus ancien joaillier au monde alors qu’il s’implante dans la capitale mondiale du luxe

Porté par Marie-Antoinette, la célèbre reine de France, le bracelet du plus ancien joaillier au monde, Mellerio, est désormais exposé à New York, symbole de leur ambition d'étendre leur présence dans cette capitale mondiale du luxe, malgré un marché international en ralentissement. Cette pièce unique, composée de sept camées antiques montés sur un bracelet orné de motifs floraux en grenats et argent, est avant tout un joyau historique, précise Laure-Isabelle Mellerio, représentante de la 14e génération de cette maison fondée en 1613.

Selon une anecdote racontée par Mme Mellerio, qui est également directrice artistique de l’entreprise, son ancêtre Jean-Baptiste, alors adolescent vers 1780, avait réussi à vendre ou céder ce célèbre bracelet à Marie-Antoinette. La reine, fascinée par l'Antiquité, garda cette pièce jusqu'à son exécution en 1793. Récupéré par la famille, ce bracelet est aujourd'hui l'élément central de leur entrée sur le marché américain, symbolisant leur implantation à New York, un centre international de la finance et des arts.

Christophe Mélard, directeur général de la maison, se réjouit de ce "saut de l'Atlantique". Implantée rue de la Paix, haut lieu de la joaillerie à Paris, la maison a choisi Manhattan pour installer son premier pied-à-terre américain, dans un quartier prestigieux. Jusqu’à la fin du mois d’octobre, le bracelet de Marie-Antoinette est exposé parmi d’autres créations contemporaines au rez-de-chaussée d’un célèbre grand magasin de New York.

Bien qu'ils ne communiquent pas sur leur chiffre d'affaires, Mme Mellerio et M. Mélard confirment que les Américains représentent désormais la deuxième nationalité de leur clientèle étrangère, après les Japonais. Malgré les signes de ralentissement du marché mondial du luxe, les perspectives à New York restent prometteuses, avec des ventes estimées à 82 milliards de dollars d'ici 2028.

Avec AFP

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