La Russie aurait aidé les houthis à attaquer des navires occidentaux en mer Rouge
©HANDOUT/US Central Command (CENTCOM)/AFP

La Russie a fourni des données aux rebelles yéménites houthis pour les aider à attaquer des navires occidentaux en mer Rouge, d'après un article du Wall Street Journal (WSJ) publié jeudi.

Selon le quotidien américain, les Houthis ont pu utiliser des données de satellites russes, transmises par des intermédiaires iraniens, pour cibler des navires avec des missiles balistiques et des drones.

Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, mènent depuis des mois des attaques contre Israël et les navires qui leur seraient liés, en affirmant agir par solidarité avec le mouvement islamiste palestinien Hamas, opposé à Israël dans la bande de Gaza depuis un an.

Ces attaques ont perturbé le trafic dans cette zone maritime essentielle pour le commerce, ce qui a conduit les Etats-Unis à mettre en place une coalition maritime internationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l'aide du Royaume-Uni. Depuis, les Houthis disent cibler aussi les navires américains et britanniques.

Le WSJ tient ses informations sur l'aide russe d'une "personne au fait du dossier" et de "deux responsables européens de la défense".

Vladimir Poutine cherche depuis des mois à démontrer l'échec de la politique d'isolement diplomatique et de sanctions économiques visant son pays depuis l'assaut des troupes russes en Ukraine en février 2022.

Le président russe a ainsi multiplié les rencontres bilatérales lors du sommet des Brics, neuf pays qui pèsent pour près de la moitié de la population mondiale (dont la Chine, l'Inde et l'Iran).

La Chine est son grand partenaire asiatique qui lui apporte un soutien économique crucial dans le contexte des sanctions occidentales, et l'Inde est critiquée par les Occidentaux pour ses achats de grandes quantités de pétrole russe depuis 2022.

Les députés russes ont par ailleurs voté jeudi la ratification d'un "traité sur le partenariat stratégique global" avec la Corée du Nord, au moment où les Occidentaux disent disposer de preuves sur l'envoi de milliers de soldats nord-coréens en Russie.

Avec AFP

Commentaires
  • Aucun commentaire