Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a déclaré vendredi que la communauté internationale devait accélérer ses efforts pour trouver une solution politique afin de mettre fin aux combats au Liban et d'éviter une “conflagration”.
Dans une déclaration publiée au lendemain d'une conférence sur l'aide au Liban organisée en France, M. Borrell a souligné que la première mesure à prendre était un “cessez-le-feu” entre Israël et le Hezbollah.
“Nous sommes actuellement engagés dans une course contre la montre entre le début éventuel d'un processus politique au Liban et une conflagration généralisée aux conséquences incalculables”, a-t-il déclaré.
“Sans une suspension des hostilités, rien ne sera possible”, a-t-il ajouté.
M. Borrell a précisé qu'une fois les combats arrêtés, le Liban devrait organiser “dès que possible” des élections présidentielles qui ont été reportées depuis longtemps.
Il a également indiqué que les forces armées libanaises devaient devenir “la seule force militaire présente” dans le sud du pays, où Israël est engagé dans des combats au sol avec le Hezbollah.
Une mission de maintien de la paix de l'ONU dans la région doit également être renforcée, a-t-il ajouté.
Les appels internationaux à la cessation des hostilités n'ont jusqu'à présent pas réussi à mettre fin aux combats dans la région.
La conférence de Paris sur l'aide au Liban touché par le conflit a permis de réunir environ 800 millions de dollars pour l'aide humanitaire, mais n'a guère permis de progrès diplomatiques.
Avec AFP
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