Le directeur de la CIA William Burns a évoqué, au cours d’une réunion dimanche à Doha, un accord prévoyant un cessez-le-feu de 28 jours à Gaza ainsi que la libération d’otages israéliens retenus par le Hamas à Gaza, contre celle de prisonniers palestiniens détenus en Israël, selon des sources israéliennes rapportées mardi par le média américain Axios.
Ce nouveau plan prévoit notamment une pause de quatre semaines dans les combats à Gaza, ainsi que “la libération d'environ huit femmes de tous âges ou hommes de plus de 50 ans détenus par le Hamas”, et la libération de plusieurs dizaines de prisonniers palestiniens des prisons israéliennes, précise Axios. S’il parvenait à être réalisé, cet accord pourrait relancer les négociations en vue d'un accord plus global, tout en permettant de remédier en partie à la crise humanitaire en cours dans l’enclave.
Outre M. Burns, cette réunion incluait le chef des renseignements israéliens David Barnea et le Premier ministre qatari Mohammed bin Abdulrahman al-Thani, indique Axios.
Quelques heures avant le début des négociations, le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi avait proposé un accord partiel prévoyant un cessez-le-feu de 12 jours et la libération de quatre otages. Axios rapporte que les trois responsables auraient alors discuté des moyens de développer l'idée égyptienne lors de leur réunion.
De son côté, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré dans un communiqué que les deux parties avaient discuté d'un nouveau cadre qui “intègre les propositions précédentes”, tout en prenant en compte “les récents développements dans la région”.
Il est néanmoins peu probable qu’un accord soit conclu avant que les résultats de l’élection présidentielle, dont le scrutin se tiendra le 5 novembre, ne soient définitivement connus.
D’autre part, cette proposition de plan ne répond pas à la principale exigence du Hamas, impliquant un retrait israélien total de Gaza et la fin des hostilités. Une condition catégoriquement rejetée par M. Netanyahou, celui-ci ayant réaffirmé lundi qu'il n'accepterait qu'un accord partiel, et non la fin de la guerre.
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