Une frappe israélienne a ciblé, dimanche, un appartement appartenant à des membres du Hezbollah libanais au sud de Damas, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Moussa Daqdouq, un responsable du Hezbollah chargé des opérations du groupe sur le plateau du Golan, a été éliminé.
Neuf personnes ont été tuées et vingt, blessées, selon des rapports préliminaires diffusés par les médias syriens.
"Une frappe israélienne a fait trois morts à Sayyeda Zeinab", un secteur qui abrite un important sanctuaire chiite, défendu par des groupes pro-iraniens, dont le Hezbollah, avait déclaré à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
"L'attaque israélienne a visé des membres du Hezbollah dans le bâtiment", a déclaré le directeur de l'Observatoire, basé au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre.
Selon lui, la frappe a visé deux positions "où vivent des membres du Hezbollah", près de la municipalité de Sayyeda Zeinab.
L'agence de presse officielle syrienne Sana a fait état d'une "agression israélienne visant un immeuble résidentiel à Sayyeda Zeinab" qui a fait des victimes, sans plus de détails.
Quatre combattants syriens pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes samedi à l'est d'Alep dans le nord de la Syrie, selon l'OSDH.
Depuis le début de la guerre civile en 2011, en Syrie, Israël a conduit des centaines de frappes sur le pays voisin visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, dont le Hezbollah, déployés en soutien aux forces gouvernementales syriennes.
La cadence de ces frappes a augmenté depuis qu'Israël est entré en guerre ouverte contre le Hezbollah au Liban le 23 septembre.
Israël, qui commente rarement ces frappes, a visé récemment les points de passage entre la Syrie et le Liban en accusant le mouvement pro-iranien de les utiliser pour acheminer des armes depuis la Syrie.
Avec AFP
Commentaires