Mark Rutte a rencontré Donald Trump aux États-Unis 
Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, s'est entretenu avec le président élu des États-Unis, Donald Trump, en Floride, sur les « questions de sécurité mondiale auxquelles l'alliance est confrontée », a déclaré une porte-parole le 23 novembre 2024. ©Photo de SAUL LOEB et Wojtek RADWANSKI / AFP

Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte a rencontré vendredi le président américain élu Donald Trump à Palm Beach, en Floride, a annoncé samedi la porte-parole de l'Alliance atlantique.

"Ils ont discuté de l'ensemble des problèmes de sécurité mondiale auxquels l'Alliance est confrontée", a indiqué cette porte-parole, Farah Dakhlallah, dans un court communiqué, sans plus de détail.

L'ancien Premier ministre néerlandais avait indiqué vouloir rencontrer Donald Trump, deux jours après son élection le 5 novembre.

Il avait alors affirmé vouloir discuter avec lui de la "menace" que représente le renforcement des liens entre la Russie et la Corée du Nord.

"J'ai hâte de m'asseoir avec le président Trump et de voir comment nous allons collectivement nous assurer que nous faisons face à cette menace", avait-t-il déclaré le 7 novembre, en marge d'un sommet de dirigeants européens à Budapest.

Depuis, il n'a cessé de mettre en garde contre les dangers d'un rapprochement entre la Chine, la Corée du Nord et l'Iran, trois pays accusés d'aider la Russie dans son effort de guerre contre l'Ukraine.

Le soutien nord-coréen apporté à Moscou illustre la nécessité du soutien des États-Unis, dont la propre sécurité est mis en cause, avait rappelé M. Rutte à Paris le 12 novembre.

La Russie soutient financièrement Pyongyang et lui apporte son expertise en matière de technologies de missiles. "C'est très inquiétant. Ces missiles posent une menace directe pour le territoire américain", avait-il plaidé.

De même, en collaborant avec la Corée du Nord, l'Iran et la Chine, la Russie "ne menace pas seulement l'Europe mais menace aussi la paix et la sécurité dans l'Indo-Pacifique et en Amérique du Nord", selon lui.

Les pays européens s'inquiètent aussi de la promesse du  milliardaire américain de mettre fin à la guerre en Ukraine en 24 heures, avec un accord allant à l'encontre des intérêts de Kiev et les laissant à l'écart.

 

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