Le bureau du Parlement libanais s’est réuni, lundi à midi, et a fixé la date du 28 novembre pour une session législative afin d’approuver un certain nombre de questions urgentes.
Le vice-président de la Chambre, Élias Bou Saab, a déclaré au terme de la réunion que l'ordre du jour comprenait cinq points, dont principalement la prorogation du mandat du commandant en chef de l'armée et des chefs des agences de sécurité. Plusieurs propositions de loi ont été soumises au bureau du Parlement à ce sujet. Le mandat du général Aoun vient à terme en janvier.
À l’ordre du jour aussi, une proposition de loi se rapporte au Conseil supérieur de la magistrature, pour éviter une paralysie de cette institution, alors que la majorité de ses membres a atteint l’âge de la retraite. Une proposition de loi se rapporte ainsi à une prolongation, à titre exceptionnel, de leur mandat.
D’autres textes de loi concernent les délais administratifs, l’achat public et une évaluation des actifs de l’État.
Abordant les négociations pour un cessez-le-feu, M. Bou Saab a indiqué qu’Israël optait pour l’escalade des hostilités "à chaque fois qu'on se rapproche d'un accord sérieux, afin de faire pression sur l'autre partie (le Hezbollah)". Selon lui, le chef du Parlement, Nabih Berry "ne recule pas devant cette pression, notamment en ce qui concerne la résolution 1701 qu’il tient à mettre en œuvre".
M. Bou Saab s’est dit optimiste quant aux pourparlers en cours, soulignant par ailleurs que "rien n'est certain avec Netanyahou". Selon lui, "ce qui peut exercer une pression sur Israël, c'est le terrain".
En outre, il a signalé que le Liban insiste sur le maintien de la France au sein de la commission de surveillance pour la mise en œuvre de la résolution 1701. "Nous n'avons rien entendu concernant la liberté de mouvement d'Israël au Liban, et nous continuons à ne parler que de la résolution 1701 sans aucune augmentation avec un mécanisme de mise en œuvre", a-t-il ajouté.
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