Les attaques contre l'armée libanaise constituent “une violation flagrante de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU (qui a mis fin à la guerre en 2006 entre le Hezbollah et Israël, Ndlr) et du droit humanitaire international qui limite le recours à la violence contre ceux qui ne participent pas aux hostilités”, a accusé la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul).
Elle a également exprimé lundi sa “profonde inquiétude quant aux nombreuses frappes survenues contre l'armée libanaise à l'intérieur du territoire libanais, malgré l'annonce de sa non-participation aux hostilités en cours entre le Hezbollah et Israël”.
Dans un communiqué publié lundi, la force onusienne de maintien de la paix indique que l'armée libanaise a fait état “d’une série de frappes israéliennes ces dernières semaines, qui ont entraîné des pertes dans ses rangs”. Ces attaques se sont soldées par la mort de 45 soldats libanais, selon la troupe libanaise.
En outre, elle a défendu que “le rôle de l'armée libanaise est vital pour la mise en œuvre intégrale de la résolution 1701, nécessaire pour mettre fin à la violence continue entre le Hezbollah et Israël”.
La Finul a alors tiré la sonnette d’alarme contre l'escalade des hostilités, les destructions et les pertes de vies humaines généralisées le long de la Ligne bleue.
Elle a d’autre part exprimé ses condoléances aux familles des personnes décédées et souhaité un prompt et complet rétablissement aux blessés au nom de toute la famille de la Finul, avec, à sa tête, le chef de la mission et commandant de la force onusienne, le général de corps d'armée Aroldo Lázaro.
“Nous demandons immédiatement à toutes les parties impliquées dans le conflit de régler leurs différends par la négociation et non par la violence”, a conclu la Finul dans son communiqué.
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