La proportion des déplacés qui sont retournés chez eux dans le mohafazat de Baalbeck-Hermel a atteint 50%, a indiqué le mohafez Bachir Khodr, mercredi après-midi.
Ce pourcentage est un indicateur positif, d’autant que moins de 24 heures se sont écoulées depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, mercredi à l’aube. Regagner leurs villages, malgré les énormes destructions, notamment à Baalbeck, semble avoir été plus aisé pour les habitants de la Békaa que pour ceux du sud.
Ces derniers ont pris, en masse, la route vers le Liban-Sud, très tôt mercredi. En revanche, leur élan a été entravé par une situation sécuritaire plus fragile que dans la cité du soleil. Ils ont dû se conformer à des mesures de sécurité accrues imposées par l’armée libanaise, ainsi qu’aux restrictions et mises en garde lancées par l’armée israélienne, leur interdisant de traverser vers le sud du Litani, entre 17h et 7h, ou de s’approcher des villages situés dans les zones qu’elle contrôle, pour des raisons de sécurité. En outre, certains villages de la bande frontalière avec Israël sont entièrement rasés, compliquant davantage le retour des sudistes, qui dépendent désormais des projets de reconstruction sans plan clair pour le moment.
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