La Rencontre catholique a soulevé mardi le problème des terrains occupés dans la banlieue sud de Beyrouth, appelant à le régler avant de lancer le chantier de reconstruction des immeubles détruits lors des raids israéliens.
Dans un communiqué, la Rencontre catholique a insisté sur la nécessité d’une “protection des propriétés privées”, un principe consacré par la Constitution. En effet, de nombreux terrains appartenant à des familles déplacées de la région durant la guerre de 1975 avaient été illégalement occupés et exploités à des fins immobilières.
Dans son communiqué, la Rencontre catholique a estimé “urgent et nécessaire” que les propriétaires de biens immobiliers soumettent les documents justificatifs ou les actes de propriété auprès du gouvernement et du ministère des Finances.
Cette procédure vise, selon le texte, à éviter d’éventuels empiètements ou toute “erreur, saisie, confiscation ou possession par la force, la fraude, la falsification, l'erreur ou la fraude”.
À la fin de la guerre de 1975, le problème des déplacés et des propriétés occupées avait été réglé presque dans tout le Liban, selon un processus qui avait pris quelques années. Mais pas dans la banlieue sud de Beyrouth où les forces de facto continuent d’usurper des terrains qui appartiennent à d’autres Libanais.
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