La tempête s’estompe, on commence à recenser les dégâts
©Le mur qui protège la corniche de Saïda contre les lames présente des fissures après l'effondrement d'une partie dans la nuit. (Photo Dr)
Routes affaissées, éboulements de terrains en montagne, arbres déracinés, poteaux électriques tombés, liaisons internet rompues, voitures endommagées par la chute de panneaux publicitaires : les dégâts occasionnés par la tempête qui a soufflé pendant moins de vingt-quatre heures sur le Liban depuis mercredi, semblent importants et commencent à être recensés.

Dans le secteur de Verdun-Barbour, à Beyrouth, les ouvriers de la municipalité ont commencé dans la matinée à découper les arbres tombés, dont certains sur les voitures garées des deux côtés de la chaussée, afin de dégager celle-ci. A Zahrani, au Liban-sud, et dans plusieurs autres parties du pays, les municipalités étaient occupées dans la matinée à dégager les routes.

A Saïda, au sud du pays, une partie du mur en béton armé censé protéger la corniche des lames, s’est effondré sous l’effet des vagues, alors qu’à Beyrouth, la route de Manara était pratiquement impraticable la nuit, à cause de vagues de huit mètres de haut, dont la puissance a déplacé des voitures garées près du trottoir jusqu’au milieu de la chaussée et renversé les promeneurs qui s’amusaient à filmer le déchaînement des éléments, au péril de leur vie.


A Ras el-Nabeh, l’explosion d’une canalisation d’eau tôt le matin a provoqué l’affaissement d’un terrain qui sert de parking. Plusieurs véhicules se sont ainsi retrouvés à moitié ensevelis sous l’eau qui a inondé les entrées d’immeubles voisins.



Selon le mohafez de Beyrouth, Marwan Abboud, l’explosion de la canalisation d’eau serait fortuite et non pas due à la tempête. Il a évoqué une infrastructure ancienne, mal entretenue et détériorée.
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