Le chef du Mossad israélien, David Barnea, a rencontré, mercredi, à Doha, le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abderrahmane al-Thani, pour discuter d’un éventuel accord. Cette réunion s'inscrit dans un effort renouvelé de médiation après des mois d'impasse.
Parallèlement, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré, mercredi, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue américain, Lloyd Austin, qu’un nouvel accord pourrait permettre la libération de tous les otages, y compris les citoyens américains. Cependant, des diplomates occidentaux estiment qu’un éventuel accord serait probablement limité à une trêve temporaire et à la libération de quelques captifs.
Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, a rencontré le Premier ministre Benjamin Netanyahou et des responsables de haut niveau à Jérusalem, dans ce qui semble être la dernière tentative de l'administration Biden pour parvenir à un accord de cessez-le-feu et de libération des otages entre Israël et le Hamas.
Des photos publiées par le bureau du Premier ministre montrent Sullivan en réunion avec des ministres de haut niveau, ainsi que des responsables de la défense, dont le chef du Shin Bet, Ronen Bar, le directeur du Mossad, David Barnea, et le responsable gouvernemental des otages, Gal Hirsch.
Après ses rencontres en Israël, Sullivan devrait se rendre au Qatar et en Égypte — les deux pays arabes qui servent de médiateurs entre Israël et le Hamas, aux côtés des États-Unis.
Par ailleurs, le président élu Donald Trump a exigé publiquement la libération de tous les otages avant sa prise de fonction en janvier, menaçant le Hamas de graves conséquences. Son équipe, notamment l’envoyé spécial Adam Boehler, collabore avec l’administration Biden pour accélérer la résolution de la crise.
Actuellement, 100 otages restent détenus à Gaza, dont sept ressortissants américains. Dans un signe d’ouverture, le Hamas a transmis aux médiateurs une liste d’otages qu’il serait prêt à libérer dans le cadre d’une trêve, une première depuis l’intensification du conflit en octobre 2023.
Malgré des progrès signalés, les obstacles restent nombreux. Les précédents accords ayant échoué, les observateurs appellent à la prudence face aux défis liés à l’instauration d’une trêve dans un contexte aussi tendu.
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