Blinken affirme l'engagement des Etats-Unis à l'égard de la sécurité de l'Irak
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken monte à bord d'un avion de l'US Air Force après ses réunions dans la capitale turque Ankara, le 13 décembre 2024. ©ANDREW CABALLERO-REYNOLDS/POOL/AFP

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a réaffirmé l'"engagement" des États-Unis en faveur de la sécurité de l'Irak, lors d'une visite inopinée à Bagdad alors qu'il cherche à coordonner une approche régionale de la situation en Syrie après le renversement de Bachar al-Assad.

Sa visite en Irak s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale qu’il avait entamée jeudi en Jordanie et qui l’avait également menée à Ankara

Le haut diplomate américain s'est envolé pour la capitale irakienne depuis la capitale turque  et s'est entretenu avec le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani, selon un journaliste de l'AFP l'accompagnant.

À l'issue de ses entretiens, M. Blinken a réaffirmé l'"engagement" des États-Unis "à travailler avec l'Irak sur la sécurité et à toujours œuvrer pour la souveraineté de ce pays, afin de s'assurer qu'elle soit renforcée et protégée".

Il a aussi promis que les États-Unis, qui maintiennent environ 2.500 soldats en Irak et 900 en Syrie, œuvreront pour empêcher toute résurgence du groupe État islamique (EI).

L'Irak comme la Syrie ont souffert de l'insurrection du groupe ultraviolent État islamique (EI) qui avait établi il y a dix ans un califat autoproclamé s'étendant de part et d'autre de leur frontière.

Dès dimanche, le gouvernement irakien a appelé au "respect" de la volonté du peuple syrien, mais aussi de l'intégrité territoriale de la Syrie.

Bagdad, dont la mission diplomatique à Damas a déjà repris son activité, tient par dessus tout à empêcher une propagation de troubles en provenance de Syrie.

Jusqu'à présent, l'Administration du président Joe Biden avait convenu avec l'Irak de mettre fin à la présence militaire de la coalition d'ici à septembre 2025, sans dire ce qu'il adviendra des troupes américaines, dont la présence est combattue par des groupes armés chiites irakiens proches de l'Iran.

Avec l'entrée en fonction le mois prochain du président élu Donald Trump, il est difficile de savoir s'il reviendra sur cet accord ou changera de tactique à la lumière des événements en Syrie.

Avec AFP

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