Arrivée de l'émissaire de l'ONU à Damas pour soutenir la transition en Syrie
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, participe à une réunion avec les ministres des Affaires étrangères du Groupe de contact arabe sur la Syrie à Aqaba, ville côtière de la mer Rouge en Jordanie, le 14 décembre 2024. ©ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / POOL / AFP

L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, est arrivé dimanche à Damas, a indiqué sa porte-parole, sans dévoiler son programme.

"Il vient d'arriver" et "devrait parler à son arrivée", a déclaré Jenifer Fenton à l'AFP, sans toutefois préciser s'il allait rencontrer Abou Mouhammad al-Jolani, le chef de la coalition armée dominée par des islamistes qui a pris le pouvoir en Syrie.

La Syrie a besoin d'une aide "humanitaire immédiate accrue", a assuré l'émissaire de l'ONU, alors que les Nations unies estiment que plus d'un million de personnes ont été déplacées depuis l'offensive rebelle ayant chassé Bachar al-Assad.

"Nous savons tous que la Syrie a traversé une énorme crise humanitaire. Nous devons veiller à ce que la Syrie reçoive une aide humanitaire immédiate accrue pour la population en Syrie, et pour tous les réfugiés qui souhaitent rentrer. C'est extrêmement important", a indiqué Geir Pedersen, à son arrivée à Damas.

Lors d'une offensive de 11 jours lancée depuis Idleb (nord-ouest), une coalition de factions rebelles emmenées par le groupe sunnite radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a pris aux forces gouvernementales une grande partie du pays, dont Damas, mettant fin le 8 décembre à un demi-siècle de pouvoir de la famille Assad.

Dirigé par Abou Mohammad al-Jolani, HTS affirme avoir rompu avec le jihadisme mais reste classé "terroriste" par plusieurs capitales occidentales, dont Washington.

M. Pedersen a appelé ces derniers jours à la mise en place d'une transition "inclusive" pour éviter une "nouvelle guerre civile" en Syrie.

En Jordanie, pays voisin de la Syrie, il a participé samedi à des discussions réunissant des diplomates américains, arabes, européens et turcs, qui ont convenu que le processus de transition doit "être dirigé (...) par les Syriens eux-mêmes et aboutir à un gouvernement inclusif, non sectaire et représentatif", selon un communiqué conjoint.

Avec AFP

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