Le PSG, porté par Doué, se redonne confiance en battant l'OL
Les joueurs du PSG célèbrent leur victoire devant leurs supporters ©Franck FIFE / AFP

Le Paris Saint-Germain, solide leader de L1 avec sept points d'avance, a repris confiance offensivement grâce en particulier à Désiré Doué en battant (3-1) dimanche l'Olympique lyonnais, qui a été stoppé dans sa bonne lancée.

Evènement rare cette saison ou tout du moins depuis de longues semaines, Paris a commencé fort et avait déjà inscrit deux buts avant le premier quart d'heure de jeu.

Pour le troisième, il a fallu attendre celui de Gonçalo Ramos,(88e), qui était au départ et à la conclusion l'action, cinq minutes après son entrée en jeu.

Incapables de marquer en Ligue des champions avant mardi et leur match à Salzbourg où ils en ont marqué trois --et de plus en plus en difficulté pour le faire aussi en Ligue 1 face à Auxerre (0-0) et contre Nantes (1-1)-- les Parisiens semblent avoir réussi à se débloquer dans un Parc des princes comble et sans supporters lyonnais, interdits de déplacement.

Le déclic offensif est venu en grande partie de Désiré Doué, très en jambes et qui a été tout proche de marquer un superbe but - refusé pour hors-jeu (52e) - en concluant un bon mouvement de transition rapide. Il avait déjà réalisé une très bonne entrée en Autriche cette semaine (une passe, un but) et semble avoir lui-même eu un déclic.

C'est l'ancien Rennais, le plus remuant, qui est à l'origine du premier but en réussissant à rentrer dans la surface avant de servir en retrait Ousmane Dembélé, délaissé par la défense de l'OL.

Courte interruption après des chants insultants

Sur le banc face à Nantes et Auxerre à la suite de son expulsion contre le Bayern Munich et alors que sa relation s'est tendue avec Luis Enrique, Dembélé, positionné dans l'axe, a marqué son 6e but de la saison d'un tir croisé et d'un sang-froid dont il fait preuve rarement (1-0, 8e).

Dans la foulée six minutes plus tard et grâce à un bon débordement de Nuno Mendes, Désiré Doué a provoqué un pénalty - transformé par Vitinha (2-0, 14e) - en utilisant bien son corps pour entrainer une faute du capitaine de l'OL, Corentin Tolisso.

Rarement aussi efficace, Paris a même faillit mener 3-0, mais Lee Kang-In, aligné à la place de l'ancien Lyonnais Bradley Barcola, a raté son contrôle et une balle de but (16e).

Le choc attendu face à l'OL, en grande forme ces derniers matches grâce à un brillant Rayan Cherki, n'avait pas vraiment lieu jusque-là tant Paris était dominateur et percutant. Mais c'est mal connaitre le PSG, qui quand il arrive à être efficace s'endort en défense, composée dimanche de Willian Pacho et Lucas Beraldo, remplaçant de Marquinhos, laissé au repos pendant une heure.

Aidé par le pressing moins haut et intensif des Parisiens, Lyon, qui n'a perdu aucun de ses six derniers déplacements en L1, en a profité pour réduire le score, sur une nouvelle inspiration de Rayan Cherki.

Après un numéro dans la surface au milieu de trois Parisiens, il a glissé le ballon vers Georges Mikautadze qui a battu Donnarumma d'un piqué (2-1, 40e). Le gardien italien s'est énervé, tout seul, contre le Georgien qui l'avait un peu chambré en reprenant le ballon dans ses filets.

Dans la foulée, Jordan Veretout a été tout proche d'égaliser (43e) mais l'Italien a été vigilant quand Achraf Hakimi a mal dosé une tête.

La seconde période moins plaisante que la première a été marquée par des chants insultants entonnés à l'encontre des Lyonnais par une partie de la tribune Auteuil. Le speaker a dû prendre la parole, un message a dû être affiché sur grand écran et Achraf Hakimi, capitaine avant l'entrée de Marquinhos, a dû se déplacer au pied du CUP pour demander que les chants cessent.

 

Avec AFP

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