Le président-directeur général de l’American Task Force on Lebanon (ATFL) et ancien ambassadeur, Ed Gabriel, et l’ancien secrétaire d’État adjoint américain pour les affaires du Moyen-Orient David Schenker ont, tous deux, insisté sur la nécessité, pour le Liban, d’avoir un président de la République "courageux", et "capable de mettre à exécution l’accord de cessez-le-feu" entré en vigueur le 27 novembre dernier qui a mis un terme à la guerre entre le Hezbollah et Israël. Ils se sont ainsi exprimés dans le cadre du programme télévisé Sar el wa’t.
Pour sa part, M. Gabriel a exprimé sa pleine confiance dans les pourparlers en cours entre les différents partis politiques libanais en vue de parvenir à l’élection d’un tel président. Il a aussi insisté sur le fait que l’armée libanaise et les forces armées légales sont seules nanties de la mission de mise en application du cessez-le-feu, l’armée libanaise devant éradiquer toute présence armée illégale aussi bien au sud qu’au nord du fleuve Litani.
M. Schenker et Gabriel ont estimé que, conformément aux attentes de l’administration américaine, le futur président ainsi que son gouvernement devront également mettre en œuvre un programme de réformes économiques afin que le Liban bénéficie des aides financières internationales.
Ils ont incité les Libanais à profiter de la "chance unique" qui s’offre à eux actuellement de s’affranchir totalement des hégémonies qui ont opprimé le Liban durant les décennies passées.
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