Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a assuré qu’il œuvrerait pour “empêcher l'axe de la résistance et ses alliés de poursuivre leur projet, celui qu’ils menaient à bien précédemment”. Dans ce contexte, il a dénoncé leurs manœuvres visant à empêcher l'accession au pouvoir du commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun, et a affirmé qu'ils cherchaient à faciliter l’arrivée à la tête de l'État d’un président qui ne répond en aucun cas aux aspirations des Libanais.
“Le Hezbollah et ses alliés font obstacle à l’élection du général Joseph Aoun”, a-t-il précisé, dénonçant les moyens employés pour ce faire, notamment le prétexte juridique avancé par ses opposants: la nécessité d’un amendement constitutionnel.
Lors d’un dîner annuel du parti, qui s’est tenu vendredi soir à Maarab, M. Geagea s’est dit “déçu” par “une grande partie des responsables politiques qui étaient supposés réévaluer leurs positions à la lumière des récents développements au Liban et en Syrie”, faisant ainsi allusion à la chute du régime Assad en Syrie et à l’affaiblissement du Hezbollah au Liban.
“Au lieu de cela, ils réorganisent leurs rangs, visant à livrer le pays à un président qui exécuterait leur projet”, s’est-il emporté. “J’espère qu’une prise de conscience générale se fera parmi les députés, surtout qu’il existe une bonne partie d’entre eux (au moins 70 à 80 parlementaires) qui doivent réfléchir au bien et à l’avenir du peuple libanais”, a-t-il insisté.
Concernant la présence des déplacés syriens au Liban, M. Geagea a félicité la région d'Aley et les responsables du parti qui y opèrent pour avoir réussi à “contenir et à gérer ce dossier malgré toutes les difficultés”.
Commentaires