Les Houthis accusent Washington et Londres de mener des frappes sur le nord du Yémen
De la fumée s'élève après une frappe aérienne sur la capitale du Yémen, Sanaa, le 27 décembre 2024. ©Mohammed HUWAIS/AFP

Les Houthis ont accusé les États-Unis et le Royaume-Uni d'avoir mené deux frappes aériennes samedi sur le nord du Yémen, tout en revendiquant le tir d'un missile contre une base aérienne dans le sud d'Israël.

"Deux raids aériens ont visé la zone de Buhais, dans le district de Medi, province de Hajjah", ont indiqué les Houthis dans un communiqué, dénonçant une "agression américano-britannique".

Ils n'ont pas fourni d'autres détails sur ces frappes.

Vendredi, les Houthis avaient rapporté une frappe aérienne contre la capitale Sanaa, qu'ils contrôlent, après avoir revendiqué des attaques à missiles et drones contre Israël.

Ils ont attribué à Washington et Londres cette frappe, intervenue au lendemain de raids israéliens ayant fait six morts et endommagé l'aéroport de Sanaa. Aucune confirmation de ce raid n'a été fournie par les États-Unis ou le Royaume-Uni.

Par ailleurs, les Houthis ont revendiqué, dans un autre communiqué publié samedi, un tir de missile contre la base de Nevatim, située dans le désert du Néguev, dans le sud d'Israël.

"Un missile hypersonique de type Palestine 2 a frappé sa cible avec succès", a affirmé le communiqué, bien qu'Israël ait indiqué avoir intercepté tôt samedi un missile tiré depuis le Yémen.

Dans leur communiqué, les Houthis ont salué la manifestation qui s'est tenue vendredi à Sanaa et dans d'autres régions du Yémen sous leur contrôle pour dénoncer les frappes israéliennes et exprimer leur soutien aux Palestiniens.

Ils ont promis de "poursuivre les attaques contre l'ennemi israélien jusqu'à la fin de l'agression contre Gaza."

Avec AFP

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