La municipalité de Choueifat a exprimé des réserves à l'égard de la décision du Cabinet de déverser les débris issus des bâtiments détruits durant la guerre lancée par Israël contre le Hezbollah dans la décharge de Costa Brava. Dans un communiqué publié lundi, elle a insisté sur “la nécessité pour l'État, le gouvernement et toutes les parties concernées de respecter les normes environnementales internationales ainsi que les conventions en vigueur”.
Dans ce cadre, elle a appelé le ministère de l'Environnement et les organismes concernés à effectuer une étude d'impact environnemental, soulignant que cette opération devrait se faire sous la supervision et le suivi direct de l'Ordre des ingénieurs.
La municipalité a en outre affirmé “sa détermination à suivre de près les modalités d'application de cette décision”. L’objectif, selon le texte, est “de garantir le respect des résultats de l'étude d'impact environnemental, dans le but de protéger l'environnement et d'éviter les dommages qui pourraient en découler”.
En conclusion, la municipalité a appelé le Conseil des ministres et les dirigeants politiques de la région à intégrer, de manière officielle, le terrain de Costa Brava dans le périmètre municipal de Choueifat, conformément à une décision antérieure du Cabinet en date du 12 mars 2016. La municipalité de Choueifat a également demandé à obtenir "le droit exclusif d'exploiter ce secteur et de l'administrer, à l'exclusion de toute autre partie”.
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