Les contrôleurs aériens de la direction générale de l'aviation civile ont annoncé un arrêt du travail de nuit à l'aéroport international de Beyrouth (AIB), à partir du mardi 7 janvier, en signe d’appui à leurs revendications salariales.
Dans un communiqué, ils ont rappelé qu’ils avaient réclamé, depuis avril 2024, une revalorisation de l'heure de travail de nuit, qui n'est plus que de 26 centimes de dollars sur la base d'un décret fixant le tarif de l'heure à un centième du salaire de base.
Les aiguilleurs du ciel ont rappelé que leurs revendications ont été approuvées par les autorités concernées et que la procédure d’usage a suivi son cours normalement, une fois le feu vert du Conseil des ministres obtenu. “Ce dernier a approuvé une modification des salaires le 18 juillet 2024, après consultation du ministère des Finances, du Conseil de la fonction publique et du Conseil d'État. Le secrétariat général du Conseil des ministres a ensuite transmis le projet au ministère des Finances, qui a approuvé l’ouverture des crédits nécessaires le 3 septembre dernier et l’a renvoyé le 6 septembre au Conseil de la fonction publique. Mais celui-ci est, depuis, aux abonnés absents”, ont déploré les aiguilleurs du ciel qui ont tenu le “Conseil de la fonction publique pour responsable du retard dans l’obtention de leur augmentation”.
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