Le pétrole ouvre l'année dans le vert, porté par des espoirs sur la demande
Le pétrole dans le vert ©Ici Beyrouth

Les prix du pétrole grimpent jeudi, portés par la perspective de mesures de relance économique en Chine favorables à la demande et une consommation vivace aux Etats-Unis, en ce premier jour de négociation de l'année.

Vers 12H55 GMT (13H55 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, est monté de 1,41% à 75,69 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, a pris 1,44% à 72,75 dollars.

Déjà en légère hausse durant la période des fêtes de fin d'année, l'or noir continue de progresser en 2025, "dans un contexte de demande accrue d'énergie aux États-Unis et de nouvelles mesures de relance économique attendues en Chine", explique Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.

La production américaine de pétrole a largement augmenté en octobre, à 13,46 millions de barils par jour, "la production offshore ayant rebondi après les fermetures liées aux ouragans, et conformément aux attentes", soulignent les analystes de DNB, se référant à des données de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) publiées mardi.

Mais, en parallèle, la demande américaine en octobre a également explosé, atteignant son niveau le plus élevé depuis août 2019, à 21,01 millions de barils par jour, "nettement supérieure aux attentes", soulignent les experts de DNB.

Par ailleurs, les questions qui se posent "quant au moment et à l'ampleur de l'augmentation cette année des niveaux de production de l'Opep+", l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, constituent "un point d'incertitude important", tempèrent les analystes d'Energi Danmark.

Le cours du gaz européen continue d'évoluer autour des 50 euros le mégawattheure, après que les livraisons de gaz russe vers l'Europe via l'Ukraine ont définitivement cessé mercredi, à la suite de l'expiration d'un contrat signé entre les deux parties fin 2019 et maintenu jusqu'alors malgré l'invasion du pays par la Russie.

La fin du transit de gaz russe vers l'Europe via l'Ukraine est "l'une des plus grandes défaites de Moscou", s'est félicité mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dénonçant "le chantage énergétique cynique" de Moscou, malgré l'inquiétude de plusieurs pays d'Europe de l'est.

Le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne du gaz naturel, recule à peine de 0,33% à 50,36 euros le mégawattheure (MWh).

Avec AFP

 

Commentaires
  • Aucun commentaire