Le ministère égyptien des Affaires étrangères a annoncé samedi qu'Israël s'apprêtait à libérer "plus de 1.890 prisonniers palestiniens", en échange de la libération par le Hamas de 33 otages israéliens, dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers.
L'Égypte, qui a servi de médiateur pour cet accord avec le Qatar et les États-Unis, a déclaré que cet échange interviendrait au cours de la première phase de 42 jours de l'accord destiné à mettre fin à la pire guerre de l'histoire de la bande de Gaza.
De son côté, le ministère israélien de la Justice avait auparavant déclaré que 737 prisonniers et détenus palestiniens seraient libérés, mais aucun avant 16h00 (1400 GMT) dimanche.
Sur les 251 personnes prises en otage lors de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 94 se trouvent toujours à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée israélienne.
Le cessez-le-feu de dimanche ne sera que la deuxième trêve en 15 mois de guerre dans la bande de Gaza, qui a fait plus de 50 000 tués et dévasté le territoire palestinien.
La trêve doit entrer en vigueur à la veille de l'investiture de Donald Trump pour un second mandat à la présidence des États-Unis.
Dans son communiqué, le ministère égyptien des Affaires étrangères a remercié le Qatar et a “apprécié le rôle central joué par la nouvelle administration américaine dirigée par le président (Donald) Trump pour mettre fin à la crise, ainsi que par le président (Joe) Biden”.
50 camions de carburant par jour
De plus, le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty a annoncé samedi que 50 camions de carburant devraient entrer dans la bande de Gaza avec le début du cessez-le-feu dimanche.
M. Abdelatty a déclaré que l'accord prévoyait "l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant".
Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.
Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré: "Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza", où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.
Avec AFP
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