Georges Adwan, député FL du Chouf, a estimé jeudi que la séance parlementaire consacrée à l’élection d’un chef de l’État a montré que «l’opposition a un candidat, Michel Moawad, alors que la classe dirigeante se trouve fragilisée». «Tout ce qu’elle a pu faire c’est de voter blanc», a-t-il ajouté à l’issue de la séance parlementaire. «Ce qui s’est passé aujourd’hui est un premier pas vers l’unification de l’opposition», a-t-il insisté lançant un appel à l’opposition «pour nous unifier», cette première séance ayant montré que «si nous le faisons, nous pouvons hisser un candidat à la tête de l’État». «Nous ne sommes pas concernés par les ententes extérieures, a encore affirmé M.
Adwan. Nous sommes souverainistes et nous voulons un président issu de la volonté libanaise, à l’instar de Michel Moawad, fils du président assassiné René Moawad.» «Nul n’ignore qui l’a assassiné», a-t-il conclu, en allusion au régime syrien.
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