Syrie: les États-Unis affirment avoir tué un chef jihadiste dans une frappe
Un secouriste syrien des Casques blancs vérifie l'épave d'une voiture sur le site d'une frappe aérienne de la coalition américaine visant un chef de la branche syrienne d'Al-Qaïda, Hurras al-Din, sur une autoroute près du village de Batabo, dans le nord-ouest de la Syrie, tôt le 31 janvier 2025. ©Abdulaziz KETAZ / AFP

Les États-Unis ont tué jeudi en Syrie un chef de la branche syrienne d'al-Qaïda, Hurras al-Din, qui vient d'annoncer sa dissolution, a annoncé le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom).

"Le 30 janvier, les forces du Centcom ont mené une frappe de précision dans le nord-ouest de la Syrie, visant et tuant Muhammad Salah al-Za'bir, un haut responsable de l'organisation terroriste Hurras al-Din relevant d'al-Qaïda", a déclaré le Centcom sur X.

Les États-Unis, dont des militaires sont déployés en Syrie dans le cadre d'une coalition internationale créée en 2014 pour combattre les jihadistes du groupe État islamique (EI), mènent régulièrement des frappes dans ce pays.

Le petit groupe jihadiste Hurras al-Din, branche syrienne d'al-Qaïda, a annoncé cette semaine sa dissolution dans un communiqué, expliquant avoir pris cette décision à la suite de la chute du régime de Bachar el-Assad.

Le groupe est placé sur la liste américaine des "organisations terroristes".

Une coalition rebelle dirigée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Cham (HTC), a pris le pouvoir à Damas après avoir renversé Bachar el-Assad le 8 décembre.

Les nouvelles autorités syriennes ont annoncé leur volonté de voir toutes les formations armées se dissoudre.

Hurras al-Din, qui comprend des jihadistes étrangers, était basé dans des zones montagneuses du nord-ouest de la Syrie.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, l'homme a été tué quand la voiture dans laquelle il se trouvait a été visée par un drone sur la route menant de Sarmada à Idleb, dans le nord-ouest du pays.

Washington affirme avoir intensifié les frappes depuis la chute de Bachar el-Assad.

Le 8 décembre, le jour où les rebelles syriens ont pris la capitale Damas, les États-Unis ont annoncé des frappes sur plus de 75 cibles de l'EI.

Avec AFP

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