Israël: un kibboutz annonce la mort en captivité à Gaza d'un de ses résidents
Les proches et amis des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza depuis les attaques du 7 octobre 2023 par des militants du Hamas, tiennent des pancartes alors qu'ils participent à l'allumage d'une ménorah commémorative composée de 823 « bougies d'âme », correspondant au nombre de soldats israéliens tombés jusqu'à présent dans la guerre en cours, lors d'un rassemblement appelant à agir pour obtenir la libération des captifs, à la fin de Hanouka sur la place Rabin à Tel-Aviv le 1er janvier 2025. ©Jack GUEZ/AFP

Un octogénaire israélien enlevé par le Hamas le 7 octobre 2023 est mort en captivité dans la bande de Gaza, a annoncé mardi le kibboutz de Kissoufim dans le sud d'Israël, où vivait l'otage.

"C'est avec le cœur lourd que nous, les membres du kibboutz, avons reçu ce matin la nouvelle du meurtre de notre cher ami, Shlomo Mansour, âgé de 86 ans, qui avait été enlevé chez lui au kibboutz Kissoufim lors de l'attaque terroriste du Hamas le 7 octobre 2023", selon un communiqué du kibboutz.

L'armée israélienne a confirmé avoir prévenu mardi la famille de M. Mansour qu'il avait "été assassiné par l'organisation terroriste du Hamas le 7 octobre 2023 et que son corps était retenu en otage dans la bande de Gaza".

M. Mansour, l'un des fondateurs du kibboutz de Kissoufim, y a été enlevé lors de l'attaque sans précédent du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre 2023.

Son épouse Mazal Mansour, avec qui il vivait depuis 60 ans, a réussi à s'échapper lors de cette attaque. Le couple a cinq enfants.

"C'est l'un des jours les plus difficiles de l'histoire de notre kibboutz", a ajouté le kibboutz dans son communiqué.

"Shlomo était bien plus qu'un membre de la communauté pour nous [...] nos cœurs sont brisés de ne pas avoir pu le ramener vivant parmi nous."

Le kibboutz a appelé le gouvernement israélien et la communauté internationale à "continuer à agir avec détermination pour ramener tous les otages, vivants ou morts, et à ne pas permettre que des histoires douloureuses comme celle de Shlomo se répètent".

Alors qu'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est entré en vigueur le 19 janvier, la trêve reste particulièrement fragile.

Le Hamas a menacé de reporter la libération des otages israéliens prévue pour samedi, arguant qu'Israël avait violé l'accord de trêve.

L'accord est mis à l'épreuve mardi après que le président américain Donald Trump a promis un "enfer" si le Hamas ne relâchait pas tous les otages israéliens d'ici samedi.

Avec AFP

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