
Dans une forme impressionnante, le PSG est à un tout petit pas des 8es de finale de Ligue des champions après avoir remporté largement le barrage aller face à Brest (3-0), qu'il retrouve mercredi (22 h 00 – heure de Beyrouth) au Parc des Princes.
Tout va si bien sous le ciel bleu du club parisien depuis quelques semaines, qu'une "remontada" des Bretons mercredi soir au Parc des Princes n'est pas envisageable. Selon le statisticien Opta, Paris a 99,1 % de chances de rejoindre le tour suivant.
Remonter trois buts au PSG actuel semble impossible pour Brest, vu la différence de niveau constatée la semaine dernière (3-0), encore plus évidente que début février en Ligue 1 (5-2).
Même si les Parisiens doivent gérer cette euphorie et que leurs prédécesseurs ont par le passé déjà gâché des avances de cette envergure, ils sont invaincus depuis novembre. Et affichent une solidité telle qu'on voit mal les Bretons renverser la vapeur.
En quelques semaines, au cœur de l'hiver, enchaînant phases de possession et phases de transitions rapides, le PSG s'est imposé comme un des principaux cadors européens, comme Liverpool ou Barcelone.
Et comme c'est souvent une question de destin dans le football, les coéquipiers d'Ousmane Dembélé – l'un des meilleurs joueurs du monde en ce moment – rencontreront l'une de ces deux équipes en cas de qualification en 8e de finale, pour confirmer ou non leur nouveau statut.
Au cœur d'un calendrier intense avec en moyenne un match tous les trois jours, les joueurs de Luis Enrique tiennent la cadence grâce à un turn-over important et à des cadres laissés au repos en Coupe de France ou en Ligue 1, comme samedi face à Toulouse (1-0) où Dembélé, Donnarumma, Marquinhos, Vitinha, Joao Neves et Nuno Mendes ont commencé sur le banc au coup d'envoi.
"Mission impossible"
En 2025, le PSG a enchaîné 12 matches, notamment les oppositions cruciales contre Manchester City (4-2) et Stuttgart (4-1), avec trois ou quatre jours de repos maximum entre chaque.
Heureusement, l'infirmerie est vide si l'on excepte le milieu Warren Zaïre-Emery. Il s'est entrainé à part mardi avec un préparateur physique.
"WZE", victime d'une entorse à la cheville gauche en janvier face à Stuttgart, est donc forfait mercredi soir, mais l'entrejeu parisien avec Vitinha, Joao Neves et Fabian Ruiz rivalise avec les meilleurs au niveau européen.
De son côté, le latéral Lucas Hernandez, apte physiquement à jouer mercredi, a été "dispensé" de la séance d'entraînement mardi "pour raisons personnelles", selon le club. "Absolument rien de grave", a précisé une source proche du club.
"L'équipe montre toujours la même intention, quel que soit le joueur qui porte le maillot, on a montré qu'on était toujours compétitif, sans calcul, et ça a une valeur incommensurable", s'est réjoui samedi le coach parisien après le court succès face au TFC.
Pour l'entraîneur breton Eric Roy, "c'est apparemment mission impossible", avait-il fatalement reconnu mardi soir dernier. "Ils sont, en plus d'être très talentueux, aussi très solides. Et ils l'ont montré ce soir", avait-il admis, soulignant que Paris est "dans sa meilleure période actuellement".
"Qu'on puisse gagner 4-0 au Parc, je ne sais pas s'il y en a beaucoup qui l'imaginent. Le problème, en plus, c'est qu'au-delà de marquer quatre buts au Parc, il faudrait n'en prendre", avait-il ajouté.
Avec AFP
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