Le Comité de coordination libano-américain (LACC) effectuera, entre le 25 février et le 3 mars, une tournée à Washington au cours de laquelle il rencontrera des responsables à la Maison Blanche, au ministère des Affaires étrangères, au Congrès et dans certains centres de recherche à Washington. Le comité prévoit également des échanges avec les missions permanentes auprès des Nations unies à New York, notamment au Conseil de sécurité.
“Ces rencontres revêtent une importance particulière cette année en raison des bouleversements géopolitiques au Moyen-Orient et du retour à l’ordre constitutionnel au Liban”, peut-on lire dans un communiqué publié mardi par le comité.
Dans ce contexte, le LACC présentera un document de travail qui aborde les défis majeurs auxquels le Liban devra faire face et qui portent principalement sur “la sécurité et la souveraineté, la réforme des systèmes judiciaire, économique et financier et sur la nécessité de débarrasser le pays de toutes les armes illégales”. Le comité soulignera également, dans son document, la nécessité pour le Liban de “se positionner face aux enjeux géopolitiques actuels”.
Le comité a émis, à cet effet, plusieurs recommandations qui consistent à “soutenir le gouvernement libanais, garantir la souveraineté du pays, exercer des pressions pour un retrait complet des forces israéliennes du sol libanais, renforcer la gouvernance et mener des réformes économiques, consolider les capacités de l’armée libanaise et des forces de sécurité intérieure, élargir les efforts diplomatiques pour contrer l’influence iranienne et celle du Hezbollah, et encourager une réorientation de la politique étrangère libanaise en faveur d’une neutralité positive”.
Dans son document, le comité a, par ailleurs, souligné que “la nouvelle direction politique au Liban constitue une occasion décisive pour mettre fin à des décennies de stagnation, de mauvaise gestion économique et à l’emprise du Hezbollah”.
Le LACC considère, en effet, que “l’affaiblissement de la formation pro-iranienne, la chute du régime Assad et le recul de l’influence iranienne créent une opportunité unique pour restaurer la souveraineté et la stabilité du Liban”. Il poursuit, dans son texte, que “cette chance sera perdue si le gouvernement libanais ne prend pas des mesures fermes pour désarmer les factions non étatiques, mettre en œuvre les réformes nécessaires et restaurer l’autorité de l’État”. Et de conclure qu’“un Liban stable et démocratique est un pilier essentiel pour la coopération avec les États-Unis” et que “l’adoption d’une stratégie claire et coordonnée pour renforcer la souveraineté du Liban et ses institutions sera cruciale pour garantir une stabilité durable, tant pour le pays que pour la région.
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