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3. Trump-Zelensky: “diplomatie” vient de changer de sens dans les dictionnaires

Sept minutes qui vont marquer pour toujours l’Histoire de la diplomatie. En direct devant les caméras du monde entier, Donald Trump a étrillé son visiteur, Volodymyr Zelensky. “Vous n’avez pas les cartes en mains”; “Sans notre soutien, votre sort aurait été scellé en deux semaines”; “Vous jouez à la troisième guerre mondiale”…

La tenue couleur kaki du président ukrainien n’avait plus rien de combattif devant le président américain, absolument pas impressionné.

Les images, incroyables, ont montré Zelensky, assis sur le bord de son siège, en train de se faire littéralement engueuler – il n’y a pas d’autres mots. Du jamais vu dans les annales de la diplomatie d’ordinaire plus feutrée. Dans la foulée, Donald Trump a mis fin à la rencontre et annulé la conférence de presse commune et la signature du fameux contrat sur les minerais. Zelensky, comme un lycéen renvoyé de cours, a dû quitter la Maison Blanche. Viré. Stupéfiant.

Les images ont fait halluciner la planète. L’homme le plus puissant du monde sermonnant vertement un chef d’État. Les journalistes n’en croyaient pas leurs yeux et s’attendaient à être expulsés à n’importe quel moment. Mais non! Le président américain a laissé les cameramen filmer ce à quoi pouvait ressembler une réunion avec quelqu’un qui le contrarie.

Depuis des temps immémoriaux, la diplomatie consistait à afficher les sourires en public et souvent s’écharper à huis clos, loin des caméras et des photographes. Pour la première fois, on a pu assister à une altercation en public et en direct.

Sept minutes qui n’ont pas fini de faire couler beaucoup d’encre. Est-ce un “coup médiatique” préparé? Ou s’agit-il réellement d’un dérapage incontrôlé? La seconde hypothèse semble la moins probable.

Cela dit, tous les chefs d’État ont reçu le message 5 sur 5. À part Vladimir Poutine qui doit boire du petit lait et se repasser en boucle la séquence, tous les dirigeants de la planète savent désormais qu’une séance de Yoga et un anxiolytique doivent précéder une rencontre avec Donald Trump.