C1: le PSG de Donnarumma s'offre une nuit magique à Anfield
Les joueurs du Paris Saint-Germain célèbrent à la fin du huitième de finale retour de l'UEFA Champions League contre Liverpool à Anfield. ©Oli SCARFF / AFP

Le Paris Saint-Germain, magistral à Anfield, a fait chuter le géant Liverpool au bout d'un combat gagné au sang-froid et aux tirs au but (4-1) pour prolonger son aventure jusqu'en quarts de finale de Ligue des champions.

La jeune garde de Luis Enrique arrivée avec le boulet du match aller, perdu 1-0, a dompté l'hostilité d'un stade mythique et conservé des nerfs d'acier jusqu'au bout de la nuit, devenue magique sous les gants de Gianluigi Donnarumma.

Le PSG a remporté la manche retour sur un but d'Ousmane Dembélé, un de plus, qui a donné droit à une prolongation, des tirs au but et à une qualification pour les quarts de finale méritée.

"On a vraiment mérité la qualification sur les deux matches, il n'y a pas photo", a estimé le capitaine Marquinhos. "On a fait un grand match", a-t-il insisté au micro de Canal+, "ça montre la valeur de l'équipe" capable de "venir s'imposer ici avec une équipe si jeune, une des plus jeunes de cette Ligue des champions".

Donnarumma a eu la main ferme pour repousser les tentatives de Darwin Nunez et Curtis Jones dans la séance fatidique, avec dans son dos 3.000 supporters parisiens euphoriques et extatiques.

Le club français n'a pas encore d'étoile européenne sur son maillot rouge et bleu, mais il pourra espérer s'en rapprocher au tour suivant, où il défiera Aston Villa ou Club Bruges.

L'aller se jouera sans Marquinhos, suspendu, mais il s'agit d'une goutte d'eau dans un océan de bonheur, pour Paris.

Poteaux sauveurs

Le puissant "You'll Never Walk Alone" et la formidable clameur descendue des travées au coup d'envoi a semblé porter Liverpool vers l'avant avec une rage retrouvée, à mille lieues du fantôme apparu au Parc des Princes.

La défense parisienne, soumise à un intense pressing, a pris l'orage dans les dix premières minutes, notamment sur le côté droit de Mohamed Salah.

Mais Nuno Mendes a enlevé un tir de l'Egyptien qui filait au but (4e), puis vu son adversaire manquer le cadre (6e), comme si la chance prêtée aux Anglais lors du match aller avait changé de camp.

Il y en a eu un peu, mais pas seulement, sur l'ouverture du score signée Ousmane Dembélé (12e, 0-1). Ibrahima Konaté a coupé un centre de Bradley Barcola, sans parvenir à le dégager, "Dembouz" venant pousser le ballon au fond des filets.

Un tir cadré, un but, cela ressemblait à s'y méprendre au scénario de l'aller, quand l'entrant Harvey Elliot avait crucifié le PSG au bout d'un match que son équipe avait subi du début à la fin.

La différence s'arrête là, car le 21e but de l'international français en 2025 est intervenu très tôt dans la partie, cette fois, et il a fallu à cette jeune équipe parisienne un courage admirable pour tenir.

Les vagues rouges se sont brisées sur une arrière-garde intraitable ou presque, malgré les sueurs froides.

Une des plus menaçantes est venue à la 52e minute sur une action où Trent Alexander-Arnold a tiré sur un poteau et où Dominik Szoboszlai a marqué, avant de voir son but invalidé pour un hors-jeu de Luis Diaz (52e).

Fort sur la fin

L'ailier colombien, d'une tête piquée, a été aussi frustré par un superbe arrêt de Gianluigi Donnarumma (58e), une dizaine de minutes après un contre salvateur de Willian Pacho devant Szoboszlai (57e).

Liverpool avait les poteaux contre lui, aussi, puisque l'un d'entre eux a repoussé une tête de Jarell Quansah sur coup franc (79e).

Offensivement, les Parisiens ont été proches du néant en seconde période: il a fallu attendre la 87e minute et une frappe de Khvicha Kvaratskhelia, non cadrée, pour inquiéter Alisson.

Une toute autre histoire s'est écrite en début de prolongation, sous l'impulsion des entrants Lucas Beraldo (92e) et Désiré Doué (94e), proches de faire chavirer la soirée du bon côté pour le PSG.

La qualification s'est aussi trouvée au bout des pieds de Dembélé, mais la frappe enroulée de l'attaquant a été détournée comme il fallait par le gardien brésilien (109e).

Mais c'est son alter-ego qui a fini en héros.

 

Avec AFP

Commentaires
  • Aucun commentaire