Droits de douane: \
Des grues portiques à conteneurs sont visibles au terminal à conteneurs du deuxième plus grand port à conteneurs d'Europe à Hambourg, dans le nord de l'Allemagne, le 4 février 2025. ©Ina Fassbender / AFP

"Plus de 50 pays" ont pris contact avec la Maison-Blanche "pour démarrer des négociations" sur la question des droits de douane, a déclaré dimanche le conseiller économique de la Maison-Blanche, Kevin Hassett.

Un taux universel de 10 % de taxe douanière est entré en vigueur samedi aux États-Unis.

Il va être relevé, dès mercredi, pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs des États-Unis, notamment l'Union européenne (20 %) et la Chine (34 %), sur décision de Donald Trump.

Les pays qui ont proposé d'ouvrir des discussions "le font parce qu'ils comprennent qu'ils vont subir une bonne partie de ces droits de douane", a affirmé le directeur du Conseil économique national, qui accompagne le président américain en matière de politique économique.

Kevin Hassett s'opposait ainsi à la thèse selon laquelle ces nouveaux droits de douane vont surtout pénaliser l'économie américaine.

"Je ne pense pas qu'on va voir un effet majeur sur les consommateurs aux États-Unis", a insisté le conseiller, interrogé sur la chaîne ABC.

La plupart des économistes s'attendent à ce que ces nouvelles taxes sur les produits importés aux États-Unis provoquent une accélération de l'inflation et freinent la consommation.

"Il pourrait y avoir des hausses de prix", a concédé Kevin Hassett, pour qui ces tarifs douaniers sont un moyen de "traiter les travailleurs (américains) de façon juste", et les protéger d'une concurrence déloyale.

Comme on lui demandait pourquoi la Russie ne figurait pas sur la liste des pays taxés, le conseiller économique a mis en avant les négociations en cours avec Moscou et Kiev sur la guerre en Ukraine.

"Je pense que le président a pris la décision de ne pas mélanger les deux questions. Cela ne veut pas dire que la Russie, le plus longtemps possible, sera traitée de manière très différente de tous les autres pays", a-t-il déclaré.

La présidence avait expliqué mercredi que des pays comme la Biélorussie, Cuba, la Corée du Nord et la Russie) n'étaient pas mentionnés sur la liste des droits, car ils font l'objet de sanctions américaines, ce qui bloque déjà tout commerce significatif.

AFP

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