
Donald Trump s'est dit confiant lundi de pouvoir résoudre le "problème" entre Israël et la Turquie à propos de la Syrie, faisant valoir sa bonne relation avec le dirigeant turc Recep Tayyip Erdogan qui, selon le président américain, a de facto "pris le contrôle" du pays.
"J'ai de bonnes relations avec un homme nommé Erdogan. Avez-vous entendu parler de lui? "Il se trouve que je l'aime bien et qu'il m'aime bien", a déclaré à la presse M. Trump dans le bureau ovale à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
"J'ai dit au Premier ministre (israélien): Si vous avez un problème avec la Turquie, je pense vraiment que je vais pouvoir le résoudre", a-t-il ajouté.
M. Netanyahou avait auparavant dit ne pas vouloir que "la Syrie soit utilisée par qui que ce soit, y compris la Turquie, comme base d'attaque en Israël".
"Nous avons discuté de la manière dont nous pouvons éviter ce conflit de diverses manières, et je pense que nous ne pouvons pas avoir de meilleur interlocuteur que le président des États-Unis à cette fin", a-t-il ajouté.
La nouvelle influence turque en Syrie inquiète Israël, qui a mené une série de frappes et d'incursions en territoire syrien. L'ONU a condamné ces attaques et accusé Israël de vouloir "déstabiliser" la Syrie.
Le président américain s'est ensuite lancé dans un monologue suggérant sur un ton amusé que la Turquie avait de facto pris le contrôle de la Syrie.
"Je lui ai dit (à M. Erdogan) : “Félicitations, vous avez fait ce que personne n'a pu faire en 2.000 ans. Vous avez pris le contrôle de la Syrie", a rapporté M. Trump.
La Turquie est l'un des premiers soutiens des nouvelles autorités syriennes menées par le président par intérim Ahmad al-Chareh, dont la coalition islamiste a renversé Bachar el-Assad en décembre et pris le pouvoir après près de 14 ans de guerre civile.
M. Trump a encore dit que le dirigeant turc avait protesté : "Il a dit: Non, non, non, non, non, non. Ce n'était pas moi".
"C'est un dur à cuire. "Il est très intelligent et il a fait quelque chose que personne ne pouvait faire", a poursuivi le président américain.
Avec AFP
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