Vers une revalorisation des salaires du secteur privé
Le secteur privé semble se diriger vers une augmentation du salaire minimum. ©Al Markazia

Le ministre du Travail, Mohammad Haidar, a présidé vendredi une réunion du Comité de l’indice des prix du ministère du Travail, consacrée à l’examen des salaires et des indemnités des employés du secteur privé.

Concernant la retraite, M. Haidar a rappelé l’adoption, en novembre dernier, d’une nouvelle loi instaurant un système de retraite et de protection sociale. Il a affirmé que les décrets d'application sont en cours d’élaboration, en collaboration avec la CNSS. Il a également souligné l’engagement du ministère à accélérer ce processus.

Sur la question du salaire minimum, le ministre a précisé qu’aucun chiffre n’a encore été arrêté, privilégiant une approche rigoureuse et responsable: «Nous ne voulons pas lancer des chiffres en l’air, ni prendre de décisions susceptibles de déstabiliser l’économie».

Étaient présents à la réunion des représentants de l’administration publique, du patronat, des syndicats, du Conseil économique et social, du secteur académique, ainsi que des institutions clés comme la Sécurité sociale et le Bureau central des statistiques.

À l’issue de discussions qualifiées de «profondes, franches et responsables», les participants sont convenus de la création d’un groupe de travail restreint chargé d’élaborer des propositions concrètes. Ce groupe tiendra une série de réunions intensives à partir de lundi, avec l’objectif de présenter ses recommandations d'ici au 28 avril.

Les priorités identifiées sont les suivantes: la revalorisation du salaire minimum, l’augmentation de la prime scolaire, la hausse des allocations familiales et la révision des aides sociales, de la couverture santé et du montant des frais de transport.

Les résultats seront examinés lors d'une réunion plénière du Comité, le 28 avril, à 10h, qui devra être suivie d’une annonce publique.

Le ministre a également annoncé l’adoption d’une feuille de route claire pour guider les futures décisions sociales, ainsi que la tenue de réunions bimestrielles obligatoires pour suivre l’évolution de la situation économique.

Commentaires
  • Aucun commentaire