Le Hamas se dit prêt à libérer tous les otages contre la fin de la guerre à Gaza
Manifestation en Israël de parents d'otages détenus par le Hamas ©Jack Guez / AFP

Un haut dirigeant du Hamas a affirmé lundi que le mouvement palestinien était prêt à libérer tous les otages israéliens en échange notamment de garanties qu’Israël mettra fin à la guerre dans la bande de Gaza.

Une délégation du Hamas se trouve actuellement au Caire pour des discussions avec des responsables de l’Égypte et du Qatar qui, avec les États-Unis, conduisent une médiation en vue d’une trêve dans le territoire palestinien.

« Nous sommes prêts à libérer tous les (otages) israéliens dans le cadre d’un véritable accord d’échange de prisonniers, et en échange de la cessation de la guerre, du retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et de l’entrée d’aide humanitaire », a déclaré à l’AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste.

Il a toutefois accusé Israël d’entraver les progrès vers un cessez-le-feu.

« Le problème ne réside pas dans le nombre » d’otages à libérer, a-t-il dit, « mais plutôt dans le fait qu’(Israël) revient sur ses engagements, bloque la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu et poursuit la guerre ».

« C’est pourquoi le Hamas a insisté sur la nécessité de garanties afin de contraindre (Israël) à respecter l’accord », a-t-il ajouté.

Selon le site d’information israélien Ynet, une nouvelle proposition a été soumise au Hamas, qui prévoirait la libération de dix otages vivants en échange de garanties américaines qu’Israël entamera des négociations sur une deuxième phase du cessez-le-feu.

Une première phase de la trêve, entre le 19 janvier et le 17 mars, avait permis le retour de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la libération par Israël d’environ 1.800 prisonniers palestiniens.

Les efforts en vue de restaurer le cessez-le-feu se sont jusqu’à présent heurtés à des désaccords sur le nombre d’otages que le Hamas devrait libérer.

Taher al-Nounou a aussi affirmé que le Hamas ne désarmerait pas, une des conditions posées par Israël pour mettre fin à la guerre.

« Les armes de la résistance ne sont pas sujettes à négociation », a-t-il dit.

Avec AFP

 

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