Dans une opération d'envergure, les services de renseignement jordaniens ont réussi à déjouer un important complot de sabotage visant à semer le chaos dans le pays. Cette intervention rapide a conduit à l'arrestation de 16 suspects qui auraient été formés au Liban, selon les rapports de l'agence de presse jordanienne (Petra).
Les rapports préliminaires des services de renseignement révèlent un plan complexe impliquant la possession d'explosifs et d'armes à feu, ainsi que la dissimulation d'un missile prêt à l'emploi. Le complot comprenait également des projets ambitieux de fabrication de drones et de missiles avec une portée de 2 à 5 kilomètres, utilisant des outils locaux et importés. Les autorités ont découvert des efforts pour recruter et former des individus tant en Jordanie qu'à l'étranger, certains membres ayant reçu une formation au Liban.
Les autorités jordaniennes ont signalé la découverte d'équipements en possession de la cellule de sabotage, capables de produire jusqu'à 300 missiles. Cette découverte alarmante souligne l'ampleur et la sophistication du complot, révélant le potentiel de destruction significative si l'opération n'avait pas été interceptée par les services de renseignement.
Selon les rapports, la cellule avait établi une usine de missiles et un entrepôt à Zarqa, où elle stockait les armes, dissimulées dans des structures en béton.
Une source de sécurité jordanienne a révélé que des individus affiliés aux Frères musulmans étaient activement impliqués dans l'orchestration du complot de sabotage récemment découvert.
Des sources du renseignement ont indiqué que la cellule comprenait des membres ayant des affiliations politiques, notamment des liens avec les Frères musulmans, et qu'ils avaient prévu d'attaquer des installations dans le royaume. Le ministre d'État jordanien aux Communications a déclaré que les affiliations politiques des personnes impliquées dans les complots seraient annoncées ultérieurement.
L'opération marque une victoire significative pour le renseignement jordanien, démontrant leur vigilance et leur capacité à contrer les menaces à la sécurité nationale. Lors d'une rencontre avec des retraités militaires au palais royal hachémite en février dernier, le roi Abdullah II a exprimé son inquiétude concernant les individus en Jordanie recevant des ordres de l'étranger, se demandant : N'est-ce pas honteux ?”
La Jordanie a régulièrement annoncé avoir déjoué de nombreuses tentatives de contrebande d'armes et de drogues par des infiltrés liés à des milices iraniennes en Syrie. Cependant, certaines cargaisons ont réussi à échapper à la détection. L'année dernière a été marquée par une tension significative entre Amman et Téhéran, qui avait précédemment nié son implication dans ces opérations de contrebande.
Alors que l'enquête se poursuit, le public attend des éclaircissements supplémentaires de la part des responsables gouvernementaux concernant l'ampleur du complot et l'identité des personnes impliquées.
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