En réponse aux annexions de quatre territoires ukrainiens par Moscou, les États-Unis ont annoncé ce vendredi de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie. Le président américain Joe Biden a en outre estimé que ces annexions constituaient une violation au droit international.
Les États-Unis ont annoncé vendredi imposer une nouvelle salve de sanctions "sévères" contre la Russie en représailles aux annexions "frauduleuses" de territoires en Ukraine.
"Les États-Unis condamnent aujourd'hui la tentative frauduleuse par la Russie d'annexer des parties de territoires en Ukraine", a affirmé le président américain Joe Biden dans un communiqué, parlant d'une "violation du droit international qui piétine la charte des Nations unies".
Le président américain assure encore que les États-Unis "continueront à appuyer les efforts de l'Ukraine pour regagner le contrôle de son territoire".
Moscou : célébration des traités d'annexion signés entre la Russie et 4 régions ukrainiennes (AFP)
Le président russe Vladimir Poutine a signé vendredi l'annexion de quatre territoires en Ukraine sous contrôle de Moscou, lors d'une cérémonie au Kremlin au cours de laquelle il a fustigé les Occidentaux et appelé Kiev à déposer les armes.
Dans une sévère mise en garde, les États-Unis ont également averti qu'ils sanctionneraient en accord avec les pays du G7 "tout pays, individu ou entité" qui fournirait un soutien aux tentatives de la Russie de s'emparer "illégalement" de territoires en Ukraine.
En parallèle, les pays du forum du G7 (Allemagne, France, Italie, Japon, Canada, Royaume-Uni et USA) ont réaffirmé vendredi dans un communiqué qu'ils "ne reconnaîtront jamais ces prétendues annexions".
Et plus tard, vendredi, le Conseil de sécurité de l'ONU votera sur une résolution condamnant les "référendums" d'annexion, texte qui n'a cependant aucune chance d'être adopté en raison du droit de véto russe.
Les nouvelles sanctions annoncées vendredi, qui s'ajoutent à une série déjà importante de sanctions frappant tous les secteurs en Russie, visent principalement des responsables russes et l'industrie de la défense, selon des communiqués de la Maison-Blanche, du département d'Etat et du Trésor américain.
Ukraine: "La victoire sera à nous!" lance Poutine depuis la Place Rouge (AFP)
Elles visent notamment des parlementaires de la Douma (chambre basse du Parlement russe) et du Conseil de la Fédération (la chambre haute), des responsables gouvernementaux et des fournisseurs à l'armée russe.
Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février dernier, les États-Unis ont pris la tête d'une vaste coalition contre la Russie, fournissant une aide militaire massive -- plus de 16 milliards de dollars -- à l'Ukraine et sanctionnant à tour de bras le président Poutine, son entourage, ainsi que toute l'industrie et l'économie russes.
Pour autant, malgré des revers sur le champ de bataille, des adaptations de stratégie et une économie chancelante, le président Poutine n'a pas reculé face à cette pression des Occidentaux, allant jusqu'à faire planer la menace de recourir à l'arme nucléaire, le "comble de l'irresponsabilité", selon le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
Les États-Unis et leurs alliés ont-ils atteint dès lors la quadrature du cercle?
À Washington, des responsables assurent maintenir le cap "tant qu'il le faudra" et se disent malgré tout confiants dans l'impact des sanctions sur la Russie.
Le président américain Joe Biden a estimé que ces annexions constituaient une violation du droit international (AFP)
"Au cours des prochaines années, (la Russie) aura de moins en moins de ressources pour faire les choses qu'elle veut faire. Elle ne pourra plus financer l'achat d'armes, faire de la recherche ni produire", a estimé le responsable chargé des sanctions au département d'Etat, James O'Brien.
"On constate de vraies pénuries dans des domaines cruciaux: de l'intelligence artificielle à certains produits chimiques, à la technologie de pointe, les semi-conducteurs, etc..", a-t-il ajouté lors d'une audition mercredi devant une commission parlementaire.
"Cela est le résultat direct des politiques que nous avons mises en place", a-t-il assuré, en soulignant que l'économie russe allait se rétrécir cette année de 4 à 6% et se diriger "vers un précipice".
Quant au soutien à l'Ukraine, Antony Blinken a indiqué vendredi que les États-Unis "travaillent à moyen et long termes afin d'être sûrs qu'ils auront ce qu'il faut pour se défendre contre la Russie".
Avec AFP
Les États-Unis ont annoncé vendredi imposer une nouvelle salve de sanctions "sévères" contre la Russie en représailles aux annexions "frauduleuses" de territoires en Ukraine.
"Les États-Unis condamnent aujourd'hui la tentative frauduleuse par la Russie d'annexer des parties de territoires en Ukraine", a affirmé le président américain Joe Biden dans un communiqué, parlant d'une "violation du droit international qui piétine la charte des Nations unies".
Le président américain assure encore que les États-Unis "continueront à appuyer les efforts de l'Ukraine pour regagner le contrôle de son territoire".
Moscou : célébration des traités d'annexion signés entre la Russie et 4 régions ukrainiennes (AFP)
Le président russe Vladimir Poutine a signé vendredi l'annexion de quatre territoires en Ukraine sous contrôle de Moscou, lors d'une cérémonie au Kremlin au cours de laquelle il a fustigé les Occidentaux et appelé Kiev à déposer les armes.
Dans une sévère mise en garde, les États-Unis ont également averti qu'ils sanctionneraient en accord avec les pays du G7 "tout pays, individu ou entité" qui fournirait un soutien aux tentatives de la Russie de s'emparer "illégalement" de territoires en Ukraine.
En parallèle, les pays du forum du G7 (Allemagne, France, Italie, Japon, Canada, Royaume-Uni et USA) ont réaffirmé vendredi dans un communiqué qu'ils "ne reconnaîtront jamais ces prétendues annexions".
Et plus tard, vendredi, le Conseil de sécurité de l'ONU votera sur une résolution condamnant les "référendums" d'annexion, texte qui n'a cependant aucune chance d'être adopté en raison du droit de véto russe.
Les nouvelles sanctions annoncées vendredi, qui s'ajoutent à une série déjà importante de sanctions frappant tous les secteurs en Russie, visent principalement des responsables russes et l'industrie de la défense, selon des communiqués de la Maison-Blanche, du département d'Etat et du Trésor américain.
Ukraine: "La victoire sera à nous!" lance Poutine depuis la Place Rouge (AFP)
Elles visent notamment des parlementaires de la Douma (chambre basse du Parlement russe) et du Conseil de la Fédération (la chambre haute), des responsables gouvernementaux et des fournisseurs à l'armée russe.
"Comble d'irresponsabilité"
Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février dernier, les États-Unis ont pris la tête d'une vaste coalition contre la Russie, fournissant une aide militaire massive -- plus de 16 milliards de dollars -- à l'Ukraine et sanctionnant à tour de bras le président Poutine, son entourage, ainsi que toute l'industrie et l'économie russes.
Pour autant, malgré des revers sur le champ de bataille, des adaptations de stratégie et une économie chancelante, le président Poutine n'a pas reculé face à cette pression des Occidentaux, allant jusqu'à faire planer la menace de recourir à l'arme nucléaire, le "comble de l'irresponsabilité", selon le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
Les États-Unis et leurs alliés ont-ils atteint dès lors la quadrature du cercle?
À Washington, des responsables assurent maintenir le cap "tant qu'il le faudra" et se disent malgré tout confiants dans l'impact des sanctions sur la Russie.
Le président américain Joe Biden a estimé que ces annexions constituaient une violation du droit international (AFP)
"Au cours des prochaines années, (la Russie) aura de moins en moins de ressources pour faire les choses qu'elle veut faire. Elle ne pourra plus financer l'achat d'armes, faire de la recherche ni produire", a estimé le responsable chargé des sanctions au département d'Etat, James O'Brien.
"On constate de vraies pénuries dans des domaines cruciaux: de l'intelligence artificielle à certains produits chimiques, à la technologie de pointe, les semi-conducteurs, etc..", a-t-il ajouté lors d'une audition mercredi devant une commission parlementaire.
"Cela est le résultat direct des politiques que nous avons mises en place", a-t-il assuré, en soulignant que l'économie russe allait se rétrécir cette année de 4 à 6% et se diriger "vers un précipice".
Quant au soutien à l'Ukraine, Antony Blinken a indiqué vendredi que les États-Unis "travaillent à moyen et long termes afin d'être sûrs qu'ils auront ce qu'il faut pour se défendre contre la Russie".
Avec AFP
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